Les insurgés libyens auraient refusé l'offre de retrait du colonel Kadhafi © REUTERS
Europe1.fr vous a fait vivre les principaux événement de la journée.
Alors que le dirigeant libyen aurait proposé aux rebelles de négocier son départ sous certaines conditions, les bombardements se sont poursuivis mardi sur l'Est de la Libye, et dans l'Ouest, à Zawiyah. De son côté, la communauté internationale envisage l'éventualité d'opérations militaires. Londres et Washington se sont prononcés en fin de journée pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, mais veulent que la décision vienne des Nations Unies.
22h25 : Hillary Clinton en faveur d'une zone d'exclusion aérienne. Selon la secrétaire d'Etat américaine, l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye ne doit pas être une initiative dirigée par les Etats-Unis. "Nous voulons voir la communauté internationale la soutenir", a ainsi déclaré Hillary Clinton sur Sky News. "Je pense qu'il est très important que ce ne soit pas une initiative américaine parce que cela vient de la population libyenne elle-même. Cela ne vient pas de l'extérieur, de quelques puissances occidentales ou de pays du Golfe'", a-t-elle souligné, appelant à une décision de l'ONU.
21h51 : Catherine Ashton reçoit des insurgés. La haute représentante de la diplomatie européenne a reçu mardi deux émissaires de l'opposition libyenne à Strasbourg. Mahmoud Djébril, qui dirige la cellule de crise du Conseil national libyen mis sur pied par les insurgés, et Ali Essaoui ministre des Affaires étrangères de ce gouvernement parallèle, doivent prendre la parole mercredi devant le Parlement européen. Rien n'a filtré de leur entretien avec Catherine Ashton.
21h00 : Londres et Washington envisagent la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne. Barack Obama et David Cameron ont évoqué au téléphone mardi "toute la gamme" des mesures possibles face aux violences en Libye, a annoncé la Maison Blanche. A ce titre, les deux dirigeants ont réfléchi à la possibilité d'imposer une zone d'exclusion aérienne, afin de protéger les civils des assauts commandés par le colonel Kadhafi. Cette option avait été envisagée lundi par les monarchies du Golfe ainsi que par Londres et Paris.
20h30 : Assaut sur Zawiyah. Mourad Hemayma, un responsable libyen qui a fait défection, et devenu porte-parole des rebelles, a appelé la communauté internationale à agir, après un assaut ordonné par Mouammar Kadhafi sur la ville de Zawiyah, à l'ouest de Tripoli. "La situation est très critique à Zawiyah. (La ville) est investie et bombardée au quotidien par des soldats", a-t-il témoigné. "Nous savons qu'il y a des milices dans chaque rue. Nous savons qu'ils planifient de prendre la ville avant mercredi", a ajouté Mourad Hemayma.
19h05 : Nicolas Sarkozy recevra mercredi Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, pour préparer le Conseil européen extraordinaire de vendredi, a indiqué l'Elysée mardi dans un communiqué. Les Vingt-Sept doivent notamment examiner la situation en Libye et en Méditerranée. L'Union européenne veut définir une réponse commune aux bouleversements en Libye et en Afrique du Nord, aider les pays concernés et se préparer à un éventuel afflux de réfugiés.
17h11 : Paris réaffirme sa disponibilité pour neutraliser les moyens aériens libyens. La France est disponible pour neutraliser, avec d'autres, les avions militaires libyens, mais pas au sein de l'Otan, déclare à l'Assemblée nationale le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, en promettant des "propositions fortes" vendredi lors d'un sommet européen.
16h10 : 70 tonnes de dattes en route pour Benghazi. Un convoi routier du Programme alimentaire mondial (Pam) transportant des vivres devrait arriver mardi à Benghazi, en provenance d'Egypte. Ce sera la première assitance alimentaire acheminée par les Nations unies depuis le début de la révolte.
15h40 : Pilonnage intensif à l'ouest de Ras Lanouf. Un journaliste de l'AFP a entendu ce pilonnage, près du port pétrolier, base la plus avancée des insurgés à l'Est. Les rebelles ont dit que les troupes gouvernementales avaient déversé un déluge de feu à l'ouest de Ras Lanouf.
15h05 : Ultimatum des insurgés à Kadhafi. "S'il quitte la Libye dans les 72 heures et met un terme aux bombardements, nous nous abstiendrons de le poursuivre pour crimes", a déclaré à Al Djazira Moustafa Abdeldjeïl, ancien ministre de la Justice passé dans le camp des insurgés.
Reportage de François Clauss, envoyé spécial d'Europe 1 en Libye. Les insurgés considèrent que le départ négocié de Kadhafi serait une "insulte à tous les martyrs" :
14h45 : Le gouvernement libyen suggère à l'UE une enquête indépendante. Ahmed Jarrod, directeur des affaires européennes au ministère libyen des Affaires étrangères, a fait savoir à l'Union européenne que Tripoli autoriserait l'ouverture d'une enquête indépendante sur les allégations de violations des droits de l'homme lors du soulèvement contre le régime de Kadhafi, a annoncé mardi un haut responsable des Vingt-Sept.
14h30 : Le médecin arrêté ne fait pas partie de MSF. Médecins sans frontières a démenti que ce médecin jordanien, emmené sous la menace d'une arme d'un hôtel de Benghazi, fasse partie de son personnel.
14h20 : L'UE va décréter de nouvelles sanctions, visant notamment un fonds souverain et la banque centrale libyenne. Les Vingt-Sept se sont mis d'accord mardi.
14h06 : Un médecin jordanien de MSF enlevé. Un médecin jordanien travaillant pour l'ONG Médecins sans Frontières a été emmené mardi de son hôtel de Benghazi par des hommes en uniforme militaire, ont rapporté ses collègues. On ignore l'idendité des individus qui ont emmené le Dr Mohamed Nayef.
13h48 : Réunion vendredi des ministres de la Ligue arabe. Les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe se réuniront vendredi au Caire pour faire le point de la situation en Libye, a annoncé mardi un responsable de l'organisation panarabe.
12h36 : Un raid aérien à Ras Lanouf. Un avion a bombardé mardi un immeuble d'habitation de deux étages près du port pétrolier de Ras Lanouf, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est libyen, soufflant la façade du rez-de-chaussée.
12h13 : Deux Tunisiens morts. Deux Tunisiens ont trouvé la mort dans les troubles en Libye, secouée par un mouvement insurrectionnel depuis trois semaines, a annoncé mardi un haut responsable des Affaires étrangères mardi.
12h04 : Gel de comptes libyens suspects au Luxembourg. Deux comptes libyens ont été gelés dans des banques à Luxembourg pour un montant de moins d¹un milliard d¹euros, a annoncé le ministre des Finances, Luc Frieden. Les avoirs identifiés au Luxembourg ne sont pas directement rattachés à Muammar Kadhafi ni à sa proche famille, selon le ministre.
11h52 : Les forces libyennes pilonnent Zaouïah. L'armée de Mouammar Kadhafi a encerclé mardi Zaouïah et a pilonné à l'artillerie cette ville située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli, a rapporté la chaîne de télévision Al Djazira.
11h45 : Le gouvernement libyen dément l'offre de négociations de Kadhafi. L'opposition avait confirmé mardi que le dirigeant libyen leur avait proposé de partir en échange de garanties sur sa sécurité.
11h36 : Deux représentants de l'opposition libyenne au Parlement européen. Mahmoud Jebril, 58 ans, ancien ministre du Plan et Ali-Al-Isawi, 45 ans, ancien ambassadeur de Libye en Inde ont été invités mardi à Strasbourg par le président du groupe Libéral Guy Verhofstadt. Un entretien est aussi prévu mercredi avec le chef de la diplomatie française Alain Juppé.
11h10 : Ligne de front statique entre Ras Lanouf et Ben Jawad. Les forces de Mouammar Kadhafi et les rebelles libyens se font face sur la route côtière du golfe de Syrte, dans la région de nombreux terminaux pétroliers, selon les insurgés. Les positions semblent figées depuis la veille, les rebelles contrôlant le port pétrolier de Ras Lanouf et les forces régulières la ville de Ben Jawad.
10h32 : Zenten, au sud de Tripoli, aux mains de l'opposition, selon un témoin français. L'opposition libyenne contrôlait mardi cette ville située à 120 km au sud-ouest de Tripoli, mais les forces pro-Kadhafi étaient déployés autour de la ville, selon un Français joint par téléphone.
10h25 : Rome va évacuer 600 Bangladais. L'Italie va rapatrier par deux vols de la compagnie nationale Alitalia environ 600 ressortissants du Bangladesh qui ont fui les combats en Libye pour se réfugier en Tunisie. 14.000 citoyens du Bangladesh sont bloqués à la frontière entre la Tunisie et la Libye.
10h10 : Pas de victime lors du raid à Ras Lanouf. Le missile a explosé près de l'autoroute, à environ 100 mètres de quelques maisons à la lisière de cette ville contrôlée depuis vendredi par les insurgés. Il n'y a eu ni victime ni dégâts, seulement un énorme cratère au sol. Selon des témoins, une attaque similaire avait déjà eu lieu une heure plus tôt dans la même zone.
10h05 : Les rebelles refusent de négocier le départ de Kadhafi. Le Conseil national libyen a bien rejeté l'offre de négociations du colonel Kadhafi, a confirmé mardi matin le porte-parole du Conseil formé par les insurgés.
09h44 : Les insurgés prêts à faire un pas vers Kadhafi selon Al Djazira. Le chef du conseil national des insurgés libyens dit que les rebelles pourraient ne pas poursuivre Kadhafi en justice s'il démissionne.
09h40 : Libye: un raid aérien vise des insurgés à l'est de Ras Lanouf. Un avion de chasse a mené une attaque mardi dans le désert, provoquant un énorme nuage de fumée grise, à l'est du port pétrolier de Ras Lanouf, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est libyen
09h20 : Le chef de l'OCI pour une "no fly zone". L'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, s'est déclaré mardi favorable à l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, lors d'une réunion consacrée à la situation dans ce pays.
08h30 : L'est de la Libye menacé par une pénurie de carburant. D'ici une semaine, les raffineries de la région auront cessé leurs activités, selon le journal Gulf News.
08h00 : Kadhafi proposerait de se retirer avec des garanties. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a proposé aux insurgés de réunir le Congrès général du peuple, qui fait office de parlement, pour qu'il puisse se retirer avec des garanties, mais son offre a été rejetée, annonce Al Djazira.