Dans
un documentaire diffusé sur Arte, Emmanuel Petit a exprimé des doutes
quant à la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde 98. Le milieu
français, dernier buteur de la légendaire finale face au Brésil (3-0),
se demande si ce Mondial n'était pas "un petit arrangement".
Emmanuel Petit a osé. L'ancien milieu de terrain d'Arsenal a laissé entendre, dans un documentaire sur Arte intitulé Hors-Jeu, que la victoire de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 1998 était "peut-être" le fruit d'"un petit arrangement". Interrogé sur la compétition des Bleus à l'époque, l'ancien international tricolore a exprimé des doutes : "Est-ce
qu’on a vraiment gagné la Coupe du monde en 1998 ? Aujourd’hui, je me
pose la question. Est-ce que ce n’était pas un petit arrangement? Je
n’en sais rien moi", finit-il par conclure.
"Je ne sais pas s’il y a eu des arrangements"
Dans plusieurs séquences, Emmanuel Petit revient sur certains
aspects liés à l'évolution du football dans le temps. Pour lui, le
parcours des Français en 1998 n'est pas la seule anomalie qu'il a semblé
détecter : "Nous avons gagné la Coupe du monde il y a 17 ans et la
réflexion des trucages de matches m’interpelle depuis plusieurs
semaines. Au Mondial brésilien en 2014, lorsque je vois le match
Brésil-Croatie, c’était un peu louche quand même…". Le Brésil s'était imposé lors du match d'ouverture après un penalty contestable transformé par Neymar.
Celui qui avait inscrit le dernier but de la finale 98 contre le
Brésil reconnaît qu'il a peut-être un côté parano depuis quelques
années : "Avec tout ce qui se passe maintenant, je suis arrivé à me
poser la question. Ça me fait flipper parfois. Suis-je en train de
devenir paranoïaque ? Etions-nous des marionnettes pour faire marcher
l’économie? Avons-nous vraiment gagné ce Mondial ? Moi je pense que oui.
Nous, les joueurs, avons tout fait pour que ça arrive. Après, je ne
sais pas s’il y a eu des arrangements"
jeudi 21 avril 2016
Le Chanteur "Prince" est mort
Claude Côté commente la mort du chanteur Prince
Musicien virtuose, visionnaire de la pop et icône des années 80,
le chanteur Prince est décédé à 57 ans, a confirmé jeudi son agent.
Radio-Canada avec Associated Press, Agence France-Presse et Rolling Stone
Il est mort à son domicile de Chanhassen au Minnesota. Les causes de sa mort ne sont pas encore connues.
Un des musiciens pop les plus doués de sa génération, Prince s'est
hissé durant les années 80 parmi les vedettes incontestées de la musique
aux côtés de Michael Jackson, Bruce Springsteen et Madonna.
Le musicien, qui a fusionné rock, pop, jazz et funk, a écoulé plus de
100 millions d'albums en carrière, une marque qui lui vaut une place
parmi les 50 artistes les plus populaires sur disque de l'histoire.
Reconnu pour ses concerts imprévisibles et ses accoutrements colorés,
Prince a lancé une cinquantaine d'albums en carrière et
Le chanteur Prince lors du spectacle du Super Bowl en 2007
Photo : AP/CHRIS O'MEARA
Né Prince Rogers Nelson à Minneapolis en 1958, le chanteur a d'abord connu le succès en 1979 avec I Wanna Be Your Lover, tiré de son deuxième disque. Multi-instrumentiste, Prince a joué la majorité des instruments sur ses cinq premiers albums.
Un géant des années 80
Au sommet de sa création musicale, Prince a réalisé deux albums marquants au début des années 80 : 1999 et Purple Rain.
Sur le premier, paru en 1982, les chansons Little Red Corvette et 1999 ont occupé les premières positions des palmarès partout dans le monde.
(Source : YouTube/Prince – Sujet)
Deux ans plus tard, Prince atteignait la consécration grâce à Purple Rain. Cet album, qui s'est écoulé à plus de 13 millions d'exemplaires, contient les chansons When Doves Cry, Let's Go Crazy, Purple Rain, I Would Die 4 U et Take Me With U. Un film semi-autobiographique avec Prince, Apollonia 6 et le groupe The Time en a été tiré.
Pour Around the World in a Day, en 1985, Prince a adopté un son beatlesque et psychédélique dans les pièces Raspberry Beret et Pop Life. Ce disque a été accueilli tièdement par la critique, mais le succès a moins été au rendez-vous que précédemment.
En 1987, Prince a renvoyé les musiciens de son groupe The Revolution, qui l'accompagnait depuis l'album Purple Rain.
Le chanteur américain a retrouvé le succès avec la trame sonore du film Batman, réalisé par Tim Burton en 1989.
Prince change de nom
Avec son nouveau groupe, New Power Generation, Prince a offert Gett Off, Cream et Diamonds and Pearls en 1991. Un an plus tard, le Love Symbol Album, un disque dont le titre était représenté par un sigle, contenait les succès My Name is Prince, 7 et Sexy M.F. Ce sigle annonçait une des décisions les plus étranges de la carrière de Prince.
(Source : YouTube/Hayden Clement)
En 1993, Prince a changé de nom pour adopter le sigle lancé pour son
dernier disque. Warner Bros., sa compagnie de disques, a alors abandonné
son contrat de distribution avec Paisley Park Records, l'étiquette de
disques personnelle du chanteur. Les rapports professionnels entre
Prince et la multinationale se sont par la suite détériorés, alors que
Prince arborait le mot « slave » (esclave) sur sa joue.
Prince a été intronisé au Temple de la renommée du rock and roll dès sa première année d'admissibilité, en 2004.
Au cours des dernières années, le chanteur a fait parler de lui
autrement que par son talent musical. Il s'est retiré notamment des
réseaux sociaux en 2014 et a interdit à plusieurs plateformes de musique en continu de diffuser sa musique.
Prince
Photo : Bertrand Guay/AFP
Il y a un mois, jour pour jour, Prince était de passage à Montréal
pour offrir deux concerts au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.
Il s'est également arrêté quelques jours plus tard à Toronto. Ses découvertes et collaborations
Chanteur et musicien talentueux, Prince avait également du flair. Il a
fait découvrir de nouveaux talents et a multiplié les collaborations
réussies avec d'autres artistes.
Après que Prince a dissous son groupe The Revolution, deux de ses
musiciennes, le duo Wendy et Lisa, ont connu quelques succès, dont Waterfall.
Le groupe The Time, qui incluait le duo de réalisateurs Jimmy Jam et
Terry Lewis (Janet Jackson, Human League, Rod Stewart), s'est également
fait connaître grâce à Prince, ainsi que la percussionniste et batteuse
Sheila E.
Prince a aussi chanté en duo avec l'Écossaise Sheena Easton sur le succès U Got the Look, paru en 1987. Prince et Toronto
Prince a été marié à une Torontoise, Manuela Testolini, au début des années 2000. Il a enregistré à l'époque son album Musicology
en partie dans la région torontoise et a été vu notamment à des matchs
des Raptors. Il admirait le « cosmopolitisme » de la ville, où il aura
offert l'un de ses derniers concerts il y a quelques semaines.
Ronaldo en couple avec une pilote d'avion fan du Barça ?
La presse espagnole est en alerte: la star du Real MadridCristiano Ronaldo pourrait à nouveau être en couple !
L'heureuse élue ? Une certaine Alejandra Manriquez, une pilote d'avion mexicaine… supportrice de Barcelone !
Il
y a 16 semaines (c'est précis), cette dernière avait posté sur
Instagram une première photo de "CR7" et elle. Mais la demoiselle,
malgré sa main sur le torse de l'international portugais, était en tenue
de travail et se disait simplement "chanceuse de voler (…) avec un des meilleurs footballeurs au monde". Nouvelle publication, il y a quelques jours: cette fois, ça ressemble plus à une date et c'est Cristiano qui est tactile.
Il n'en fallait pas plus pour déchaîner les passions, de l'autre côté des Pyrénées…
Ce
mercredi 20 avril, «People» a rendu son verdict concernant la plus
belle femme du monde. L’heureuse élue n’est autre que la pétillante
Jennifer Aniston. Sourire ravageur, regard de braise, visage fin et
silhouette affutée, il faut dire que la belle cumule les atouts et
dégage une fraîcheur hors pair du haut de ses 47 ans.
Mais
la sulfureuse blonde a tenu à nuancer le tableau, rappelant qu’elle
n’avait pas que des qualités et qu’elle n’aimait pas certaines parties
de son corps. A commencer par son plus gros complexe : son fessier. «Je
n’ai jamais aimé mes fesses» a t-elle lâché avec sincérité au magazine
américain, avouant entretenir son corps jour après jour.
"Aujourd’hui les gens payent pour se faire des injections"
La
star américaine a aussi dévoilé pratiquer du sport au moins six jours
par semaine, pendant environ une heure par jour. Un rythme soutenu qui
semble d’ailleurs porter ses fruits. Si Jennifer préfère le sport pour
conserver ses courbes longilignes et accepter son corps tel qu'il est,
elle dresse un procès acerbe de la chirurgie esthétique. «Aujourd’hui
les gens payent pour se faire des injections», a-t-elle regretté. Fière
de ne pas avoir cédé à la tentation «tendance» de la chirurgie
esthétique, elle a poursuivi avec humour «J’ai pris l’habitude d’être
une petite chose ronde, maintenant je suis comme je suis, donc j’ai
appris à aimer tout ça».
Il
est rare que Jennifer Aniston s'affiche sur le web. La cause ? L’ex de
Brad Pitt a avoué ne pas vouloir lire des choses que les gens auraient
pu dire d’elle sur Internet. Révélant ne pas avoir envie de se polluer
l’esprit avec les opinions des uns et des autres, Jennifer n’a pour
autant pas tenu à condamner les réseaux sociaux. «Je ne suis pas contre
les réseaux sociaux, honnêtement, ce n’est juste pas mon truc! » a
t-elle conclu avec le sourire.
Touché à la cuisse à la fin du match face à Villarreal
(3-0) mercredi lors de la 34e journée de Liga, l'attaquant du Real
Madrid Cristiano Ronaldo
(31 ans, 34 matchs et 31 buts en Liga cette saison) a fait trembler les
Merengue en raison de cette blessure. Mais sur les réseaux sociaux,
l'international portugais a rassuré ses fans avec une photo où il pose
avec un grand sourire accompagné du message suivant.
"Tout
va bien, merci pour le soutien", a publié le Lusitanien sur Instagram.
Une bonne nouvelle pour la Maison Blanche qui aura bien besoin d'un
Ronaldo en forme pour les prochaines échéances en championnat mais aussi
en Ligue des Champions avec les demi-finales face à Manchester City.
Ronaldo rassure ses fans
par Damien Da Silva, maxifoot.fr
Apple et Samsung veulent faire disparaître la carte SIM
Les
deux fabricants discutent avec des opérateurs télécoms afin d'équiper
leurs téléphones d'une carte universelle, qui ne pourra plus être
changée.
Publicité
Elle est petite, indispensable et bientôt
invisible. La carte SIM, qui permet de stocker les informations
personnelles du propriétaire d'un mobile, s'apprête à faire sa
métamorphose. Le but: souder l'objet directement dans le téléphone.
Cette possibilité est examinée depuis plusieurs mois par les plus grands
fabricants de cartes SIM et de smartphone, dont Samsung et Apple, et la
la GSM Association, qui représente plus de 800 opérateurs télécom. Ces
discussions ont été dévoilées au mois de mars et un accord serait
imminent. L'ambition est de faire de ce système un standard dès 2016.
Cette
carte SIM nouvelle génération est baptisée «eSIM» («SIM électronique»).
Elle équipe déjà de nombreux objets connectés, comme les outils de
signalisation routières ou les voitures connectées. L'eSim a pour
particularité d'être embarquée dans la machine qu'elle équipe. S'ils
concluent un accord, Samsung et Apple seront autorisés à souder la carte
SIM directement dans les smartphones qu'ils produisent. Cela leur
permettra, notamment, de construire des téléphones ou des tablettes plus
fins.
L'autre caractéristique de l'eSim est qu'elle est
reprogrammable. Plus besoin de se doter d'une nouvelle carte lorsque
l'on change d'opérateur téléphonique: l'eSim est dotée d'un logiciel
capable d'identifier l'abonnement associé à son utilisateur. Un simple
passage en boutique ou sur Internet permettra au propriétaire d'un
smartphone de changer d'opérateur.
Redistribution des cartes
La
carte SIM était jusqu'ici la chasse gardée des opérateurs télécom, et
la pierre angulaire de leur relation avec leurs abonnés. Apple avait
déjà essayé, en 2014, se briser ce monopole en équipant ses iPad Air 2 de sa propre carte SIM,
amovible. L'expérience s'était néanmoins limitée à quelques opérateurs
anglais et américains partenaires de l'opération. Les autres n'avaient
qu'à équiper la tablette de leur propre carte SIM. Un petit tour de
passe passe impossible dans le cas d'une carte SIM non amovible, et qui
doit donc être compatible avec tous les opérateurs télécom dans le
monde. «La généralisation des cartes SIM embarquées qui ne sont pas
amovibles, ne peut se faire qu'avec la coopération de tous les acteurs»,
estime Etienne Costes, associé au cabinet de conseil Ernst & Young.
«Sans accord, on risque de vendre des smartphones associés à des
opérateurs, sans que leur propriétaire ne puisse en changer.»
L'initative
de la GSM Association implique donc tous les acteurs du mobile:
opérateurs, fabricants de smartphone, de tablette et de carte SIM. Tous
veillent à garder une place confortable, c'est-à-dire lucrative, dans ce
nouveau système. Les constructeurs de cartes SIM continueront à
produire les puces ainsi que les logiciels d'identification nécessaires.
Les opérateurs télécoms, eux, resteront responsables de la transmission
des données des abonnées. «Il s'agit simplement de la numérisation de
la distribution des cartes SIM», affirme Philipe Lucas, qui participe
aux négociations au sein de la GSM Association pour le compte de
l'opérateur français Orange. «La carte portera toujours les secrets
d'authentification et d'identification, qui appartiennent aux
opérateurs. C'est un rôle crucial.»
Certains doutent pourtant de ce nouvel équilibre. Jeudi, alors que le Financial Times
publiait un article à propos des négociations menées avec la GSM
Association, l'action de la société Gemalto, premier fabricant mondial
de carte SIM, a chuté de 7% à la Bourse de Paris. «Nous sommes très bien
placés sur la SIM et les éléments sécurisés, mais nous sommes aussi
très bien positionnés sur les services d'activation car nous faisons de
la télé-administration depuis très longtemps», s'étonne-t-on du côté du
constructeur. «La eSim n'est pas une menace, mais une opportunité.»
PHOTOS : voici le nouveau Camp Nou !
Comme prévu depuis plusieurs semaines, le stade du FC
Barcelone, le Camp Nou, va connaître de grandes modifications dans les
années à venir. En effet, entre 2017 et 2021, cette enceinte inaugurée
en 1957 va connaître des travaux très importants afin de se moderniser.
L'objectif ? Engendrer des revenus supplémentaires, notamment grâce à
l'augmentation de la capacité du stade qui devrait être de 105 000
places, contre 99 000 actuellement.
Ce jeudi, le
Barça a ainsi présenté la maquette du nouveau Camp Nou, dont la
rénovation sera menée par le Japonais Nikken Sekkei. Ce projet, qui
concerne cette enceinte mais aussi la construction d'un Mini Estadi pour
la réserve et d'un Palais des Sports, représente un coût de 600
millions d'euros !
Les photos du nouveau Nou Camp
par Damien Da Silva
lundi 11 avril 2016
Le plus grand serpent du monde capturé en Malaisie
Paris Match
Huit mètres pour 250 kilos : c'est la taille démesurée du plus grand serpent du monde.
Malaysian Civil Defence Force
Des ouvriers malais ont découvert ce qui pourrait bien être le plus grand serpent du monde, un python réticulé de huit mètres.
Huit mètres
pour un poids de 250 kilos : c’est la taille démesurée du python
découvert le 7 avril par des ouvriers sur un chantier de construction à
Penong, destination prisée des touristes. Ce sont les agents de la Force
de Défense Civile Malaise, généralement déployé en cas de sinistre et
de situations d’urgence, qui ont été dépêchés sur place pour le
capturer. Il leur aura fallu une demi-journée d’efforts pour maîtriser
le serpent. Comme on le voit sur les photos fournies par les autorités,
une douzaine d’hommes parviennent à peine à le porter étendu.
Sa
taille et son poids ont été confirmés au «Guardian» par le porte-parole
de la Force de Défense Civile Malaise, Herme Herisyam. Ses mensurations
dépassent donc de plus de 30 cm celles du plus grand serpent vivant
connu, le python réticulé baptisé Medusa qui vit en captivité au Texas.
Toutefois, l’histoire des serpents géants regorge de témoignages faisant
état de monstres dépassant les dix mètres. La cryptozologie, la science
des animaux cachés, s’est aussi intéressée à des récits incroyables de
serpents de plus de 20 mètres qui hanteraient l’Amazone. Même le
Titanoboa, le plus gros serpent de la préhistoire avec ses 13 mètres de
long pour un poids de 1000 kilos, ferait pâle figure à ses côtés...
Ces
mythes sont régulièrement ravivés par des vidéos de provenance douteuse
montrant des pythons ou des anacondas démesurés comme ces images,
ci-dessous, qui auraient été tournées en février dernier au Brésil au
cours de travaux sur le barrage de Belo Monte:
Si
l’on en croit la rumeur, cet anaconda mesurerait dix mètres pour un
poids de 500 kilos. Mais c’est là une couleuvre un peu difficile à
avaler…
Le contrat de Neymar dévoilé !
Football leaks a publié ce lundi le contrat signé par Neymar lors de son transfert au Barça.
C’est sans doute l’un des plus beaux coups de Football Leaks depuis le lancement du site. Du même acabit que la publication de l’accord signé entre le Real Madrid et Tottenham lors du transfert de Gareth Bale,
les documents attestant que le Gallois était bel et bien le joueur le
plus cher de l’histoire. Car cette fois, c’est en effet Neymar qui a
fait les frais des indiscrétions du site spécialisé avec la publication
de son contrat au Barça.
L’occasion d’apprendre que le Brésilien,
sous contrat jusqu’en 2018, ne perçoit qu’un salaire annuel de 5
millions d’euros. Tout du moins pour la partie fixe, car ses émoluments
sont agrémentés de très, très nombreuses primes. L’attaquant catalan
perçoit ainsi un bonus de plus d’un million d’euros dès lors qu’il
participe à 60% des matches disputés par le Barça. Une qualification des
Blaugrana pour la Ligue des champions lui vaut de même un bonus de
637 500 euros. Soit autant que remporter la Liga. C’est moins en
revanche qu’une victoire finale en Ligue des champions, ou en Coupe du
Roi, qui sont synonymes pour Neymar d’une prime de 850 000 euros. Et en
cas de triplé comme la saison dernière, c’est 1,7 million d’euros qui
s’ajoute à son pécule….
Outre la prime à la signature de 8,5
millions perçue par le Brésilien lors de son arrivée en provenance de
Santos à l’été 2013, Neymar est d’ailleurs assuré, quoiqu’il arrive, de
percevoir pas moins de 45,9 millions d’euros d’ici 2018. Ce qui mérite
bien quelques efforts de la part du capitaine de la Seleçao: celui-ci
est en effet tenu par une clause d’apprendre le catalan afin de
faciliter son intégration.
sports.fr
vendredi 8 avril 2016
Ovnis: le bras droit d'Hillary Clinton estime que les Américains "sont prêts pour la vérité"
Hillary Clinton pourrait déclassifier, si elle était élue,
tous les documents relatifs à la vie extraterrestre. -
Greg Wood - AFP
John
Podesta, directeur de la campagne d'Hillary Clinton, veut dire "la
vérité" aux Américains sur les Ovnis. Sans préciser de quelle vérité il
s'agit.
La vérité est-elle ailleurs? Le directeur de campagne d'Hillary Clinton
veut en tout cas qu'elle soit accessible à tous. John Podesta a déclaré
ce jeudi 7 avril que "les Américains sont prêts à connaître la vérité",
éveillant la curiosité aux Etats-Unis et ailleurs.
Un passionné de la question
Les propos de John Podesta soulèvent un vif intérêt outre-Atlantique, mais
ce n'est pas la première fois que cet ancien membre de l'équipe de Bill
Clinton aborde la question de la possibilité d'une vie extraterrestre.
Dans un pays que la question obsède, John Podesta avait tenté dès 2014
d'obtenir la déclassification de tous les documents du gouvernement
relatifs à la chasse aux Ovnis.
Incapable
de convaincre Barack Obama, il avait alors déclaré que cet échec était
sa "plus grande déception de l'année". Cette fois, c'est Hillary Clinton
que John Podesta pourrait tenter de convaincre, sans que l'on sache
vraiment le contenus des révélations que pourrait faire l'Etat
américain.
La Zone 51 en priorité
Dans une interview à CNN,
John Podesta a déclaré qu'Hillary Clinton "s'engageait, dès son
accession à la présidence, à déclassifier tous les dossier détenus par
le gouvernement américain" car "son mari, Bill Clinton, s'intéressait
beaucoup à la Zone 51 quand il était président".
La Zone 51, base
de l'armée enfouie en plein désert du Nevada, est au coeur de toutes
les rumeurs concernant les découvertes américaines en matière de vie
extraterrestre. Certains la soupçonnent d'abriter les technologies
extraterrestres découvertes lors des voyages spatiaux effectués par la
Nasa.
lundi 4 avril 2016
Chefs d’Etat, sportifs, milliardaires : premières révélations des « Panama papers » sur le système offshore mondial
C’est la fuite de données la plus importante de l’histoire du journalisme. C’est aussi la percée la plus spectaculaire jamais effectuée dans le monde obscur de la finance offshore.
Le Monde, associé au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) de Washington et au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung,
destinataire de la fuite, a eu accès aux 11,5 millions de documents qui
révèlent les avoirs cachés, dans des paradis fiscaux opaques, de
leaders politiques mondiaux, de réseaux criminels, de stars du football ou de milliardaires.
Parmi eux figurent des proches du président de la Russie, Vladimir Poutine, ou le premier ministre de l’Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, mais aussi de nombreux autres noms de chefs d’Etat ou de personnalités
politiques. On y retrouve aussi le footballeur argentin Lionel Messi et
le président suspendu de l’UEFA, Michel Platini, parmi nombre de personnalités
dont nous évoquerons les cas tout au long de la semaine. Ces documents
secrets, extrêmement récents, courent jusqu’à la fin de 2015.
1 500 fois WikiLeaks
Plus de 2 600 gigaoctets de données secrètes ont été découverts, étudiés et analysés par Le Monde et 108 médias partenaires, pendant près d’un an, mobilisant 376 journalistes dans le monde entier.
Au cœur de cette nouvelle enquête, ces « Panama papers », il y a une firme, Mossack Fonseca, un des champions mondiaux de la domiciliation de sociétés-écrans dans les juridictions offshore. Ces entités sont conçues pour dissimuler
l’identité de leurs propriétaires réels, et verrouillées de
l’intérieur. Mossack Fonseca est établi au Panama, l’un des centres
financiers les plus opaques de la planète, considéré comme une plaque tournante du blanchiment, où vient se recycler l’argent du crime et de la fraude.
image:
http://s2.lemde.fr/image/2016/04/03/534x0/4894812_6_7661_2016-04-02-54f0125-6945-1dxdu6h_789da95467f1fe7668d03fccf45a7ffd.png
Les « Panama papers » mettent en lumière un incroyable tableau : plus
de 214 000 entités offshore créées ou administrées par Mossack Fonseca,
depuis sa fondation, en 1977, et jusqu’en 2015, dans 21 paradis fiscaux
et pour des clients issus de plus de 200 pays et territoires.
Un périple planétaire, donc, qui embrasse les continents et les océans, du Luxembourg au Panama, de la Suisse aux îles Vierges britanniques, des îles Samoa aux Seychelles, de Monaco aux Bahamas.
Il n’est plus ici seulement question des cas particuliers d’une seule banque, comme lors des SwissLeaks de HSBC (2015) ou des UBSLeaks (2016),
ni du rôle joué par une seule place financière dans un schéma organisé
d’optimisation fiscale pour les multinationales, comme dans les LuxLeaks (2014).
Les « Panama papers » offrent une cartographie, presque en temps réel,
d’un pan entier de la finance mondiale, jusqu’alors à l’abri des
regards.
Toutes ces informations seraient restées secrètes sans l’intervention d’une source anonyme, qui a commencé, au début de 2015, à transmettre cette mine d’or aux journalistes du Süddeutsche Zeitung.
Ils avaient alors entrepris d’enquêter sur le rôle de Mossack Fonseca
dans les accusations de fraude fiscale visant la Commerzbank, la
deuxième plus grosse banque d’Allemagne. Devant l’ampleur des données, le quotidien allemand a décidé de faire appel à l’ICIJ et ses partenaires habituels, afin de partager
ses informations, au regard de la précieuse expérience acquise par le
consortium en matière d’investigations financières transnationales.
L’authenticité des documents, qui ne faisait guère de doute au regard de leur nombre, a pu être vérifiée à deux reprises, par le journal munichois et Le Monde. Elle a été confirmée par plusieurs lettres envoyées en mars par Mossack Fonseca à ses clients et consultées par Le Monde, mentionnant « un accès non autorisé à [son] serveur de messagerie électronique grâce auquel certaines informations ont été glanées par des tierces personnes ».
Argent gris, noir et sale
Toutes les sociétés offshores des « Panama papers » ne sont pas
illégales ou opaques, certaines ont une activité économique véritable et
déclarée ou ont été spécialement créées pour faciliter
des investissements internationaux. Mais une grande majorité d’entre
elles sont utilisées comme sociétés-écrans, pour dissimuler des avoirs
grâce au recours à des prête-noms.
C’est ainsi que chez Mossack Fonseca, l’argent propre côtoie l’argent
sale, que l’argent gris (celui de la fraude fiscale) côtoie l’argent
noir (celui de la corruption et du crime organisé), que les grandes
fortunes et les stars du football côtoient les réseaux criminels et les
chefs d’Etat corrompus.
Après plusieurs mois de cette enquête hors norme, l’ICIJ et ses partenaires ont pu établir
qu’étaient impliqués dans des sociétés offshore 12 chefs d’Etat et de
gouvernement (dont six en activité), 128 responsables politiques et
hauts fonctionnaires de premier plan du monde entier et 29 membres du
classement Forbes des 500 personnalités les plus riches de la planète.
image:
http://s1.lemde.fr/image/2016/04/03/534x0/4894814_6_ddf9_qui-utilise-les-societes-offshore-des_542bb02aab2784bedd8b8a64f2348b0f.png
Les clients qui désirent se dissimuler et rendre
leurs avoirs intraçables sont protégés par trois ou quatre sociétés
successives, créées aux quatre coins de la planète, qui s’emboîtent
comme des poupées russes pour compliquer le travail des autorités fiscales et judiciaires, et il est souvent ardu, voire impossible, de remonter leur piste.
Les milliers d’échanges internes entre les employés de Mossack Fonseca passés au crible par Le Monde et ses partenaires confirment que les artisans de l’offshore parviennent toujours à conserver un coup d’avance sur les tentatives de régulation mondiales.
Ainsi quand, en 2011, les îles Vierges britanniques sont contraintes,
sous la pression internationale, d’abandonner le système des actions au porteur
anonymes, un mouvement de balancier s’opère au profit du Panama ou des
Seychelles, où de telles pratiques sont encore autorisées.
C’est par ces rebonds d’un paradis fiscal à l’autre, et en exploitant
les failles de la régulation par des montages toujours plus complexes,
que Mossack Fonseca et ses intermédiaires tiennent en respect les
autorités de contrôle.
« Une usine de voitures est-elle responsable du comportement des conducteurs ? »
Interrogé sur son rôle et ses responsabilités, Mossack Fonseca se
défend d’avoir offert directement ces services à ces clients, et renvoie
la responsabilité vers les quelque 14 000 intermédiaires (grandes
banques mondiales, cabinets d’avocats, fiduciaires et autres sociétés de
gestion de fortune) qui assurent l’interface avec les bénéficiaires
finaux.
Dans un récent entretien accordé à la télévision panaméenne, le cofondateur du cabinet Ramon Fonseca l’a comparé à une « usine de voitures », qui n’est pas responsable des forfaits commis par des voleurs à l’aide des véhicules qu’elle a produits. Dans la plupart des juridictions, la firme a pourtant l’obligation de se renseigner
sur les ayants droit des sociétés qu’elle administre, et, si elle
faillit parfois à cette obligation, ses correspondances internes
montrent qu’elle a souvent connaissance de leur identité.
Quelles solutions ?
Le Panama, centre financier toxique, refuse de coopérer
avec les Etats étrangers dans la lutte contre la fraude et l’évasion
fiscales, et a engagé un bras de fer avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui coordonne la lutte. Considérant que le problème devenait hautement politique et risquait de compromettre l’efficacité de la lutte contre le blanchiment, l’OCDE a alerté les ministres des finances du G20 (le groupe des vingt pays les plus riches), réunis le 27 février à Shanghaï, en Chine.
Ce que prouvent les « Panama papers », c’est avant tout qu’à l’heure
de la mondialisation financière, et malgré les révélations successives
et la volonté affichée des Etats à réguler les paradis fiscaux, il demeure toujours aisé pour les banques et leurs clients de se jouer
des réglementations nationales. Ce ne sont pas les lois contre le
blanchiment qui manquent, mais le contrôle de leur application qui doit
être renforcé, partout dans le monde. Le système financier dans son
ensemble se doit de réguler le grand Meccano de l’offshore. Il a tout à y
gagner.
Ce
sont les propriétaires déclarés des sociétés offshore. Certains
possèdent réellement le capital de ces sociétés, d’autres ne sont que
des prête-noms.
Actions au porteur
A
la différence des actions nominatives, ces actions anonymes permettent
aux propriétaires réels des sociétés offshore de dissimuler leur
identité. Ce type de titres, qui organise une opacité totale sur
l’actionnariat, est en train de disparaître. Le Panama est l’un des
derniers pays à les proposer.
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/03/chefs-d-etat-sportifs-milliardaires-premieres-revelations-des-panama-papers-sur-le-systeme-offshore-mondial_4894816_4890278.html#3W5qSvBwD1oGVf5C.99