Foot - C1 - Ligue des champions (finale) : le Real Madrid de Zidane sur le toit de l'Europe après sa victoire contre l'Atlético
Le Real Madrid
a été sacré champion d'Europe pour la 11e fois de son histoire après
son succès contre l'Atlético de Madrid (1-1, 5-3 aux t.a.b.). Entraîneur
de l'équipe merengue, le Français Zinédine Zidane
entre, lui aussi, dans l'histoire.Le match : 1-1, 5-3 aux t.a.b.Le Real
Madrid continue d’écrire sa légende. Zinédine Zidane aussi. Soixante
ans après son premier sacre lors de la première édition de la Coupe des
champions, et deux ans après sa decima obtenue face à l’Atlético de
Madrid (4-1 a.p.), le club merengue a de nouveau dominé son rival et
voisin pour remporter sa onzième couronne européenne. Le Français est,
lui, entré dans la caste très fermée des hommes à avoir gagné le trophée
en tant que joueur et entraîneur, cinq mois seulement après sa
nomination à la tête de l’équipe première. Contrairement à l’édition
2014, qui avait vu les Merengue s’imposer durant la prolongation, il a
fallu attendre les tirs au but pour voir le Real remporter le match
(1-1, 5-3 aux t.a.b.).Supérieurs en première période, les joueurs de
Zidane auraient pu ouvrir le score dès la sixième minute sans un superbe
arrêt réflexe d’Oblak sur une reprise à bout portant de Benzema. Ils y
sont parvenus quelques instants plus tard, par l’intermédiaire de Sergio Ramos
(1-0, 15e). Après la pause, les Colchoneros ont eu une incroyable
occasion de revenir à la marque, mais Griezmann a manqué son penalty
(48e). Et si Godin (54e) puis Saul Niguez (59e) se sont ensuite montré
dangereux pour l’Atlético, le Real a, lui, manqué à deux reprises le KO.
D’abord par Benzema, qui a perdu son duel face à Oblak (70e), puis par
Bale, dont la reprise a été repoussée sur la ligne par Savic (78e).Une
minute plus tard, la rencontre a basculé, Carrasco remettant les deux
équipes à égalité (1-1, 79e). Une juste récompense pour sa formation,
bien plus mordante depuis le début de la seconde période, et qui
envoyait de nouveau les deux équipes en prolongation. Comment la partie
allait-elle tourner, alors que Zinédine Zidane avait déjà effectué ses
trois changements et que plusieurs de ses joueurs se plaignaient de
crampes?Rien n'étant marqué durant les trente minutes supplémentaires,
la décision s'est faite à l'issue des tirs au but. Et le malheur s'est
abattu sur les épaules de Juanfran,
le latéral droit de l'Atlético, dont la tentative s'est écrasée sur le
poteau droit de Navas. Si le Real Madrid n’a jamais gagné dans son
histoire à San Siro en quinze tentatives (5 nuls, 10 défaites), il ne
s'est jamais, non plus, incliné face à l'Atlético en quatre
confrontations en C1 (1959, 2014, 2015 et 2016). L'histoire est un
perpétuel recommencement. L'Atlético, qui a perdu sa troisième finale de
C1, peut en témoigner.Le joueur : Carrasco en supersubMonaco doit bien
regretter d'avoir vendu Yannick Carrasco l'été dernier. Car ce samedi
soir, à San Siro, l'ailier a démontré l'étendue de son talent. Lancé au
début de la seconde période par Diego Simeone afin de rebooster
l'attaque de l'Atlético, l'international belge a fait une entrée
déterminante. Par ses appels de balle, ses accélérations et ses
dribbles, Carrasco a fait très mal à ses adversaires. Il a surtout
égalisé pour les siens en reprenant parfaitement du droit un centre de
Juanfran (1-1, 79e), signant ainsi son premier but cette saison dans
l'épreuve. Et l'ancien de l'ASM aurait même pu faire basculer l'issue de
la rencontre dans le temps additionnel s'il n'avait été stoppé par un
tacle par-derrière de Sergio Ramos, alors qu'un trois contre un se
profilait (90e+3).La polémique : le but hors-jeu de Sergio RamosSergio
Ramos aime décidément les finales de Ligue des champions face à
l’Atlético de Madrid. Auteur in extremis du but égalisateur en 2014 (4-1
a.p.), le défenseur du Real a, cette fois, ouvert le score. Sur un coup
franc tiré côté gauche par Kroos, le ballon a été dévié de la tête par
Bale avant de parvenir à Sergio Ramos, qui l’a effleuré du gauche pour
tromper Oblak à bout portant (1-0, 15e). Mais ce but a été marqué par
une grosse faute d’arbitrage, puisque l’international espagnol était
hors-jeu après la déviation du Gallois. Sergio Ramos en a en tout cas
profité pour entrer dans l’histoire : il est devenu le premier défenseur
à marquer dans deux finales de Ligue des champions.Le fait : le penalty
raté de GriezmannMené 1-0 à la pause, l’Atlético de Madrid a eu une
occasion en or de revenir à la marque au retour des vestiaires. A la 47e
minute, Mark Clattenburg a logiquement désigné le point de penalty pour
un croc-en-jambe de Pepe sur Fernando Torres. Antoine Griezmann s’est
saisi du ballon et a décidé de frapper en force. Mais le ballon est venu
percuter la barre transversale de Navas avant de rebondir devant la
ligne du gardien costaricien. Heureusement pour l'attaquant français,
Carrasco a égalisé plus tard pour les Colchoneros. Et il a ensuite
transformé son tir au but.
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