Mondiaux 1998 et 2010: Chuck Blazer admet avoir reçu des pots-de-vin
Chuck Blazer était membre du comité exécutif de la Fifa lorsqu'il est devenu l'informateur du FBI en 2001.
AFP PHOTO / PETER KOHALMI
La justice américaine a rendu
public le témoignage de Chuck Blazer. Ce citoyen américain, ancien
secrétaire général de la Concacaf est l’homme qui a permis de bâtir les
accusations de corruption et racket contre les dirigeants de la Fifa.
Chuck Blazer, qui plaide coupable, verra sa peine aménagée. Il a joué le
rôle d’indicateur pour le FBI en portant un micro et en décrivant dans
le détail les mécanismes de la corruption dans le monde du football.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie CapomaccioChuck Blazer avoue s’être rendu coupable de racket et de corruption active. Dans ses déclarations, l’ancien patron de la Confédération nord-américaine de football n’endosse jamais seul la responsabilité : « Je reconnais que moi et d’autres cadres exécutifs de la Fifa, avons accepté des pots-de-vin dans l’attribution de la Coupe du monde à l’Afrique du Sud en 2010 », explique par exemple l’indicateur du FBI.
L’homme admet également, toujours en compagnie d’autres dirigeants de la Fifa, avoir été corrompu en 1998. Il reconnaît avoir triché pour l’attribution des droits de retransmission pour la Coupe du monde et pour toutes les compétitions nord-américaines depuis 1996. Chuck Blazer décrit dans le détail les transferts d’argent, les virements et les chèques apportés en main propre.
On connaissait les grandes lignes du témoignage de Chuck Blazer, qui a aidé le FBI à entrer au cœur des pratiques de la Fifa. La publication de ces documents a sans doute pour objectif d’officialiser les révélations. Ceux qui ne sont pas encore nommés se reconnaitront. Une manière comme une autre de semer la panique parmi les responsables du football international et de dire que l’enquête est loin d’être terminée.
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