Juan Martin Del Potro, abattu : ''On m'a pris une part de moi et de ma vie''

• Juan Martin Del Potro (Masters Paris-Bercy 2013)

Samedi 2 novembre, Juan Martin Del Potro se faisait dépouiller de son sac à la Gare du Nord alors qu'il embarquait à bord de l'Eurostar direction Londres et son Masters, l'ultime tournoi de la saison regroupant les huit meilleurs joueurs du classement ATP. Malgré une entrée en lice victorieuse face à Richard Gasquet (6-7, 6-3, 7-5), le grand Argentin n'a toujours pas retrouvé le sourire. Et lance un appel à ses voleurs.

Car si la perte de ses raquettes, d'une belle somme d'argent et de quelques affaires personnelles ne semblent guère le troubler, c'est surtout le vol d'un chapelet offert par son compatriote le pape François qui l'emplit de tristesse. "C'est un honneur et une fierté de posséder quelque chose béni par le pape, confiait-il à l'issue de sa rencontre face au Français. Cela ne m'arrivera peut-être plus jamais. je ne peux plus prier avec mon chapelet mais je n'oublierai jamais le geste du pape. J'espère toujours que l'on me rendra mes biens. Sinon, je ne pourrais que rêver d'un autre cadeau béni du pape, ce qui serait merveilleux pour moi et ma famille."

S'il reconnaît avoir eu du mal à se concentrer suite à cette mésaventure en début de match face à Richard Gasquet, Juan Martin Del Potro connait les plus grande peines à retrouver le sourire : "On m'a pris une part de moi et de ma vie. C'est impossible de ne pas y penser. Cela fait mal." Alors le cinquième mondial lance un appel à son ou ses voleurs : "J'aimerais juste, s'il vous plaît, que l'on me rendre mon chapelet et les choses, qui me sont très chères, dans le sac. Je vais essayer de rester positif et de me sentir mieux jour après jour. C'est assez difficile pour moi de profiter de ce fantastique tournoi après ce qu'il s'est passé samedi dernier à Paris."
De son côté, la police poursuit son enquête...