Ligue 1 : le Sénat rejette la taxe à 75% !
Par Nicolas Lagavardan -
Au centre des débats depuis de longues semaines,
vivement critiquée par les clubs de football qui menacent de planter le
piquet de grève, la fameuse «taxe à 75%» a été rejetée par le Sénat qui a voté contre ce lundi...
N. Le Graët (FFF) opposé à F. Hollande sur la taxe à 75%
Le Sénat a voté ce lundi, contre la création de la taxe à
75% sur les revenus au-delà du million d'euros par an ! Tandis que les
sénateurs PS et radicaux de gauche ont voté pour, l'UMP et les
centristes s'y sont opposés, et les communistes se sont abstenus.
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Une bonne nouvelle pour les clubs français qui s'élèvent
unanimement contre cette taxe exceptionnelle et ont brandi la menace de
grève s'ils n'obtenaient pas des aménagements allégeant la charge
qu'ils devront payer à la place des joueurs assujettis. Mais ce projet
fiscal n'est pas enterré pour autant, puisqu'il va désormais revenir à
l'Assemblée nationale...
Un amendement pour inclure Monaco
Avant de voter contre, les sénateurs avaient en revanche
adopté un amendement visant à inclure dans le dispositif les clubs
étrangers affiliés à une Fédération française. Un amendement qui visait
tout particulièrement l'AS Monaco mais qui a donc été automatiquement invalidé par le vote.
Il s'agissait «de rétablir l'équité sportive entre les clubs de football français, d'une part, et l'AS Monaco,
d'autre part, qui, tout en étant affiliée à la fédération française et
participant aux championnats organisés par elle, n'est pas établie en
France» , a expliqué le rapporteur général (PS) François Marc. Autrement dit, il avait pour but d'éviter que la création de la «taxe à 75 %» n'aggrave le déséquilibre économique entre l'AS Monaco et les clubs français.
Un amendement qui divise au sein même du parti majoritaire. «La difficulté doit être réglée au sein de la Ligue professionnelle qui doit étudier les règles de participation de Monaco au championnat de France»
, a par exemple estimé Benoît Hamon, Ministre délégué à l'économie
sociale et solidaire. L'été dernier, les instances françaises avaient
donné un an à l'ASM pour relocaliser son siège social sur le territoire français, ce que refuse pour le moment le club de la Principauté...
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