Le PSG peut-il retenir Ancelotti contre sa volonté ?
L’entraîneur italien veut quitter le club mais son président se montre très réticent. Le départ du coach semble, malgré tout, inéluctable.
Arnaud Hermant et Dominique Sévérac
Même s’il est agacé, Carlo Ancelotti est persuadé que ce n’est qu’une question de temps : il va quitter le PSG pour, il l’espère, prendre la tête du Real Madrid la saison prochaine. | (LP/Matthieu de Martignac.)
Entre le PSG et Carlo Ancelotti, l’épreuve du bras de fer continue,
mais son issue est connue : l’Italien va prochainement quitter le club,
une fin inéluctable. Dimanche, l’état-major parisien n’a pas découvert
la position de l’entraîneur parisien. Ancelotti avait déjà confié sa volonté de partir et de rejoindre
C’est à Leonardo, lors d’une réunion les yeux dans les yeux le 24 avril, qu’il s’est livré en toute franchise. Le Brésilien contre-attaque alors et lui propose une prolongation de contrat. « C’est trop tard », souffle alors le coach. Dans l’esprit de Carletto, le rendez-vous il y a deux jours dans un hôtel du Trocadéro (décidément le lieu où cela se passe en ce moment au PSG) devait valider son départ. Le Mister ne s’attendait pas à ce qu’on lui fasse de cadeaux mais la fermeté de Nasser al-Khelaifi l’a surpris. Le président du club de la capitale lui a opposé le droit en guise de réponse : « Vous restez car vous avez encore un an de contrat. »
Pour l’Italien, les actionnaires lui ont manqué de respect
Lors d’une discussion sans éclats de voix mais à la tension palpable, Ancelotti a demandé des explications sur les contacts noués par le Qatar avec d’autres entraîneurs (Mourinho, Wenger) au moment de la crise de novembre. Il considère que les actionnaires lui ont manqué de respect à ce moment-là. Qu’importe, de toute façon. Pour lui, le divorce était ou est acté. Même s’il est agacé, l’Italien sait qu’on ne peut pas retenir un entraîneur contre son gré. Un joueur, peut-être, mais pas un entraîneur. Inexorablement, son départ deviendra bientôt effectif, espérant en parallèle que le Real Madrid ne se lasse pas de cette situation.
En fait, le calendrier de l’Italien dépend désormais de celui des dirigeants parisiens. Ceux-ci acteront la fin de la courte ère Ancelotti quand ils auront trouvé son successeur. Qui est le plus pressé ? Le coach, qui attend vivement de signer un contrat de deux ans avec la Maison blanche, ou le Qatar qui a besoin de vite reprendre la main pour tourner la page? Difficile à dire. Hier, une accélération du tempo circulait comme une hypothèse possible, avec une résiliation du contrat de l’entraîneur du PSG avant la fin de la semaine. Une urgence qui serait quand même surprenante. Car, à la table de ce poker menteur, un nouvel acteur vient de s’asseoir. Il s’agit du Real Madrid.
Depuis quelques semaines, le club espagnol diffuse l’idée, en coulisse, qu’il ne versera aucune indemnité au PSG pour racheter sa dernière année de contrat, soit l’équivalent d’environ 7 M€. Info ou intox? Pour recruter José Mourinho, alors à l’Inter Milan, le Real Madrid avait avantageusement dédommagé la formation italienne : 9 M€. On dirait que l’histoire se répète.
C’est à Leonardo, lors d’une réunion les yeux dans les yeux le 24 avril, qu’il s’est livré en toute franchise. Le Brésilien contre-attaque alors et lui propose une prolongation de contrat. « C’est trop tard », souffle alors le coach. Dans l’esprit de Carletto, le rendez-vous il y a deux jours dans un hôtel du Trocadéro (décidément le lieu où cela se passe en ce moment au PSG) devait valider son départ. Le Mister ne s’attendait pas à ce qu’on lui fasse de cadeaux mais la fermeté de Nasser al-Khelaifi l’a surpris. Le président du club de la capitale lui a opposé le droit en guise de réponse : « Vous restez car vous avez encore un an de contrat. »
Pour l’Italien, les actionnaires lui ont manqué de respect
Lors d’une discussion sans éclats de voix mais à la tension palpable, Ancelotti a demandé des explications sur les contacts noués par le Qatar avec d’autres entraîneurs (Mourinho, Wenger) au moment de la crise de novembre. Il considère que les actionnaires lui ont manqué de respect à ce moment-là. Qu’importe, de toute façon. Pour lui, le divorce était ou est acté. Même s’il est agacé, l’Italien sait qu’on ne peut pas retenir un entraîneur contre son gré. Un joueur, peut-être, mais pas un entraîneur. Inexorablement, son départ deviendra bientôt effectif, espérant en parallèle que le Real Madrid ne se lasse pas de cette situation.
En fait, le calendrier de l’Italien dépend désormais de celui des dirigeants parisiens. Ceux-ci acteront la fin de la courte ère Ancelotti quand ils auront trouvé son successeur. Qui est le plus pressé ? Le coach, qui attend vivement de signer un contrat de deux ans avec la Maison blanche, ou le Qatar qui a besoin de vite reprendre la main pour tourner la page? Difficile à dire. Hier, une accélération du tempo circulait comme une hypothèse possible, avec une résiliation du contrat de l’entraîneur du PSG avant la fin de la semaine. Une urgence qui serait quand même surprenante. Car, à la table de ce poker menteur, un nouvel acteur vient de s’asseoir. Il s’agit du Real Madrid.
Depuis quelques semaines, le club espagnol diffuse l’idée, en coulisse, qu’il ne versera aucune indemnité au PSG pour racheter sa dernière année de contrat, soit l’équivalent d’environ 7 M€. Info ou intox? Pour recruter José Mourinho, alors à l’Inter Milan, le Real Madrid avait avantageusement dédommagé la formation italienne : 9 M€. On dirait que l’histoire se répète.
Le Parisien
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