Nouveau test pour détecter les anticorps contre le virus du sida
(AFP) - Des virologues américains
ont créé un nouveau test permettant d'identifier les anticorps contre le
VIH, le virus responsable du sida, dans le sang de certaines personnes
infectées, ce qui pourrait accélérer la recherche sur un vaccin, selon
leur étude publiée jeudi.
Ces anticorps qui neutralisent le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) sont capables d'empêcher une infection par la majorité des souches du virus dans le monde, expliquent les auteurs de cette recherche parue dans la revue américaine Science datée du 9 mai.
Les scientifiques de l'Institut national des allergies
et des maladies infectieuses (NIAID) étudient depuis longtemps des
sujets rares infectés avec le VIH dont le sang montre de puissantes
propriétés de neutralisation du virus.
Comprendre comment ces anticorps se développent et attaquent le virus peut révéler des indices importants pour concevoir un vaccin anti-VIH, qui demeure un énorme défi pour la médecine.
Jusqu'alors, les techniques ne permettaient pas de détecter facilement en analysant les échantillons de sang les caractéristiques des anticorps du VIH présents ou les parties du virus qu'ils ciblaient, expliquent les auteurs de l'étude.
De plus, il était "extrêmement laborieux" de déterminer où et comment ces anticorps s'attachaient au virus, nécessitant en outre de grandes quantités de sang des donneurs.
Ce nouvel outil permet aux scientifiques de déterminer précisément les anticorps du VIH présents dans un échantillon de sang donné.
Appelé "empreinte digitale" des anticorps neutralisant le VIH, cet outil qui est en fait un algorithme mathématique permet d'exploiter l'importante banque de données sur les anticorps contre le VIH constituée ces dernières années.
Ce système permet de mesurer quelles souches du virus peuvent être neutralisées par un anticorps donné et avec quelle intensité, précisent les auteurs de l'étude.
Les anticorps qui visent la même partie du virus ont tendance à avoir la même empreinte.
Les échantillons de sang contiennent un mélange d'anticorps du VIH. Ce nouvel algorithme calcule les types spécifiques d'anticorps présents et la proportion de chacun d'eux en comparant leurs caractéristiques avec celles contenues dans la banque de données.
Cette technique peut aussi être utilisée pour l'étude des réponses immunitaires humaines à d'autres pathogènes comme les virus de la grippe et de l'hépatite C.
js/bdx
Ces anticorps qui neutralisent le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) sont capables d'empêcher une infection par la majorité des souches du virus dans le monde, expliquent les auteurs de cette recherche parue dans la revue américaine Science datée du 9 mai.
Comprendre comment ces anticorps se développent et attaquent le virus peut révéler des indices importants pour concevoir un vaccin anti-VIH, qui demeure un énorme défi pour la médecine.
Jusqu'alors, les techniques ne permettaient pas de détecter facilement en analysant les échantillons de sang les caractéristiques des anticorps du VIH présents ou les parties du virus qu'ils ciblaient, expliquent les auteurs de l'étude.
De plus, il était "extrêmement laborieux" de déterminer où et comment ces anticorps s'attachaient au virus, nécessitant en outre de grandes quantités de sang des donneurs.
Ce nouvel outil permet aux scientifiques de déterminer précisément les anticorps du VIH présents dans un échantillon de sang donné.
Appelé "empreinte digitale" des anticorps neutralisant le VIH, cet outil qui est en fait un algorithme mathématique permet d'exploiter l'importante banque de données sur les anticorps contre le VIH constituée ces dernières années.
Ce système permet de mesurer quelles souches du virus peuvent être neutralisées par un anticorps donné et avec quelle intensité, précisent les auteurs de l'étude.
Les anticorps qui visent la même partie du virus ont tendance à avoir la même empreinte.
Les échantillons de sang contiennent un mélange d'anticorps du VIH. Ce nouvel algorithme calcule les types spécifiques d'anticorps présents et la proportion de chacun d'eux en comparant leurs caractéristiques avec celles contenues dans la banque de données.
Cette technique peut aussi être utilisée pour l'étude des réponses immunitaires humaines à d'autres pathogènes comme les virus de la grippe et de l'hépatite C.
js/bdx
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