mardi 10 juin 2014

6 combinaisons aliment-médicament à éviter à tout prix

Le plat dans votre assiette est sans doute très appétissant, mais il se peut qu’il annule les effets de vos médicaments, et même qu’il vous mette en danger. Prenez garde à ne pas faire n’importe quel mélange !

6 combinaisons aliment-médicament à éviter à tout prix 
 
Assiette contenant une tomate et des médicaments.
© iStock - bambuh

Les agrumes et les sirops pour la toux

Le citron vert, le pamplemousse et certaines variétés d’orange bloquent une enzyme qui métabolise le dextrométhorphane, un médicament antitussif. La molécule s’accumulant dans le sang sans être dégradée, les risques d’effets secondaires augmentent : hallucinations, somnolence… Les effets de ces jus de fruit peuvent durer plus de vingt-quatre heures, donc évitez-les si vous êtes sous traitement.

Les produits laitiers et les antibiotiques

Certains antibiotiques, notamment la ciprofloxacine, se lient au calcium, au fer et aux autres minéraux des produits laitiers, ce qui empêche l’absorption du médicament et finit par abaisser sa capacité à combattre les infections. Si l’on vous prescrit un médicament entrant dans la catégorie des tétracyclines ou des fluoroquinolones (demandez à votre médecin !), évitez le lait, les yaourts et le fromage, deux heures avant et après la prise de vos comprimés.

Le saumon fumé et les antidépresseurs

Les inhibiteurs de monoamine oxydase (IMAO) – ces antidépresseurs d’ancienne génération, aujourd’hui quasiment obsolètes mais prescrits lorsque les autres molécules n’ont pas fonctionné – interagissent avec la tyramine présente dans les aliments fumés, le chocolat, la bière, le vin rouge, la sauce soja, les fromages vieux, pour ne parler que d’eux ! Cette interaction est très dangereuse, elle peut en effet provoquer des pics d’hypertension potentiellement mortels.

Le chocolat et la ritaline

En plus de la caféine, le chocolat contient un autre stimulant, la théobromine. (C’est la raison pour laquelle les chiens ne peuvent pas manger de chocolat, car leur corps ne sait pas métaboliser cette substance.) La combinaison de toutes ces molécules dans le corps humain peut potentiellement (chez certaines personnes seulement) induire des comportements incohérents et des crises diverses. Si vous devenez plus irritable lorsque vous mélangez ritaline et chocolat, augmentez le laps de temps entre la prise de votre comprimé et votre dessert. Ou mangez du chocolat au lait, qui contient bien moins de caféine et de théobromine que le chocolat noir.

Le jus de pomme et les traitements antiallergiques

Évitez les jus de pomme, d’orange ou de pamplemousse si vous prenez de la fexofénadine contre le rhume des foins, au moins pendant quatre heures après la prise du comprimé. Ces jus inhibent en effet l’action d’un peptide transportant la molécule de votre estomac à votre circulation sanguine, ce qui baisse de près de 70 % l’efficacité du médicament contre les éternuements et le nez qui coule.

L’alcool et le paracétamol

Résistez à la tentation d’avaler votre comprimé avec une bière bien fraîche : votre corps utilise la même enzyme pour métaboliser les deux substances. Il est généralement conseillé de laisser passer six heures entre la consommation d’alcool et la prise de médicaments contenant du paracétamol. Mais le risque le plus grand vient avec le temps : si vous buvez de l’alcool tous les jours, il est très mauvais de prendre du paracétamol. L’association des deux peut en effet créer à terme des dommages à vos reins et à votre foie.

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