vendredi 31 janvier 2014

Coupe du monde de football : Les 10 meilleures attaques de l'histoire de la Coupe du monde

Jusqu'à l'ouverture de la Coupe du monde, retrouvez toutes les semaines les classements les plus factuels et originaux de l'histoire de la compétition. Aujourd'hui, on passe au crible les dix meilleures attaques jamais vues dans le tournoi. Voici feu d'artifice.

Les 10 meilleures attaques de l'histoire de la Coupe du monde - Football - Coupe du mondeEurosport

1. Hongrie 1954 

  • 27 buts en 5 matches, 5,40 b/m
A l’image de la Coupe du monde 1954, la plus prolifique de l’histoire, la Hongrie a tout écrasé sur son passage sauf... la République fédérale d'Allemagne en finale. Aujourd’hui encore, les témoins de l’époque se demandent comment Puskas et ses coéquipiers ont pu laisser échapper ce titre. Rarement, jamais (?), une équipe nationale n’avait possédé un tel potentiel offensif avec Csibor et sa "tête d’or", Kocsis, meilleur buteur de l’épreuve (11 buts), le Roi Puskas et Hidegkuti qui évoluait légèrement en retrait mais marquait quand même beaucoup de buts. 17 buts en 2 matches lors du 1er tour, 27 sur l’ensemble de la Coupe du monde, personne n’a plus jamais fait mieux.
Une image à retenir ? Celle des 8 buts que la Hongrie passe aux Allemands, futurs vainqueurs de l’épreuve. Mais on joue alors le premier tour...
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2. RFA 1954 

  • 25 buts en 6 matches, 4,17 b/m
Décidemment, 1954 aura été un cru exceptionnel pour les attaquants. Entre le 16 juin et le 7 juillet 1954, 140 buts ont été inscrits en 26 matches. Le champion du monde allemand ne pouvait être en reste. Avec 25 buts inscrits, les coéquipiers de Fritz Walter firent presque aussi bien que les Hongrois, avec le titre en plus ! Seul accroc, mais il est de taille, le 8-3 encaissé par les Allemands au 1er tour face à la Hongrie.
Une image à retenir ? Celle, à 6 minutes de la fin de la finale, de l’ailier droit allemand Rahn qui bat Grosics, le gardien hongrois. La Hongrie est menée pour la première fois du tournoi...
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3. France 1958

  • 23 buts en 6 matches, 3,83 b/m
Une attaque de feu, un quatuor magique Fontaine-Kopa-Piantoni-Vincent et un record “pour l’éternité” grâce aux 13 buts inscrits par Just Fontaine au cours de l’été suédois de 1958. Qui aurait prédit une telle réussite pour les Tricolores avant le début de l’épreuve ? Personne. Les attaquants français récoltent des éloges dithyrambiques dans toute la presse mondiale. "L’épopée suédoise de 1958" restera longtemps une référence pour le football français.
Une image à retenir ? Celle du quadruplé de Just Fontaine lors du match pour la troisième place face au tenant du titre, la RFA (6-3) qui met la barre à 13 buts pour un seul homme sur la compétition.
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4. Uruguay 1930

  • 15 buts en 4 matches, 3,75 b/m
Champion Olympique en 1924 et 1928, l’Uruguay est chargé d’organiser en 1930, la première Coupe du monde de football. La Celeste possède alors quelques uns des meilleurs attaquants du monde. Cea, Castro, Dorado, Petrone et Scarone vont offrir à l’Uruguay sa première couronne mondiale. A domicile, les Uruguayens sont intraitables. Quatre buts contre les Roumains, six en demi-finale face aux Etats-Unis et de nouveau quatre en finale contre l’Argentine. José Cea se régale et inscrit 5 des 15 buts de la Celeste en 4 matches.
Une image à retenir ? Celle de la 89e minute de la finale qui voit Hector Castro, au terme d’une envolée solitaire (à la Emmanuel Petit !), inscrire le quatrième but uruguayen qui libère tout un peuple.
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5. Brésil 1950

  • 22 buts en 6 matches, 3,67 b/m
Tandis que le Brésil organise "sa" Coupe du monde, pas un seul Brésilien n’envisage l’échec en fin de compétition. Ademir, l’avant-centre de Botafogo, celui sur qui tout repose, réalise un tournoi presque parfait, tout comme la Seleçao. Un quadruplé face à la Suède en poule finale puis un doublé contre l’Espagne... Il ne connait qu’un seul jour sans réussite, face à l’Uruguay, dans une sorte de finale, et c’est tout un pays qui sombre dans le deuil national.
Une image à retenir ? Celle de Zizinho, Jaïr et Ademir, pourtant meilleur buteur du tournoi avec 9 réalisations, qui quittent le Maracana en pleurs. L’équipe d’Uruguay tient sa seconde Coupe du monde. Aux dépens du Brésil.
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6. Argentine 1930

  • 18 buts en 5 matches, 3,60 b/m
Guillermo Stabile, Carlos Peucelle, Adolfo Zumelzu et Luis Monti furent les premiers grands artificiers de l’histoire de la Coupe du monde. Stabile, l’avant-centre d’Huracan, remporte d’ailleurs le premier titre de meilleur buteur, inscrivant 8 buts en 4 matches et au moins un lors de chaque rencontre disputée.
Une image à retenir ? Celles des scores de tennis des Argentins en Uruguay en 1930 : 6-3 face au Mexique, 6-1 contre les Etats-Unis en demi-finale mais un 2-4 en finale face aux Uruguayens.

7. Brésil 1970

  • 19 buts en 6 matches, 3,17 b/m
Pelé, Gerson, Tostao, Jairzinho, Rivelino. Qu’aurait donné une telle attaque en 1954, à une époque où les défenseurs étaient moins regardants ? Personne ne le sait. En 1970, Herrera et son Inter ont déjà créé le Catenaccio ! Pourtant, les coéquipiers de Carlos Alberto réalisent un véritable festival offensif dans la chaleur mexicaine. Quatre buts face aux Tchèques, au Pérou et à l’Italie, trois contre la Roumanie et l’Uruguay. Seul Gordon Banks résiste, n’encaissant qu’un but de Jairzinho...
Une image à retenir ? Celle du quatrième but du Brésil sur un tir canon de Carlos Alberto en finale face à l’Italie (4-1) dans le somptueux stade Aztèque.
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8. Portugal 1966

  • 17 buts en 6 matches, 2,83 b/m
Pour le Portugal, le coup d’essai est un coup de maître. Sa première participation à la Coupe du monde est un triomphe. Et rarement, le destin d’une équipe n’a été aussi étroitement lié à la réussite d’un homme, probablement le meilleur joueur du monde en cette année 1966, Eusebio. Lors de la World Cup disputée là où le football est né, Eusebio, la perle venue du Mozambique, "l’autre Pelé" comme l’a surnommé la presse européenne, démontre un talent offensif exceptionnel. José Augusto et Torres complètent l’attaque portugaise. Eusebio, meilleur buteur de l’édition, inscrit 9 buts dont 3 penalties.
Une image à retenir ? Celle du Portugal mené 0-3 à la 25e minute, par une Corée du Nord qui n’en finit pas de surprendre, Eusebio, marque quatre buts consécutivement, les Portugais l’emportent 5-3.
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9. RFA 1970

  • 17 buts en 6 matches, 2,83 b/m
La RFA de 1970 fait partie de la légende de la Coupe du monde. Beckenbauer, Overath, Schnellinger mais surtout Seeler et le plus grand buteur européen de tous les temps Gerd Müller écrivent les plus belles pages du mondial mexicain au même titre que le Brésil et l’Italie. En quart de finale, les Allemands "vengent" Wembley et sa finale maudite de 1966. La RFA est menée 0-2. La suite ? Deux buts de Beckenbauer (68e) et Seeler (76e) avant que l’inévitable Müller marque en prolongation (108e).
Une image à retenir ? Celle de Gerd Müller qui, à Mexico, en demi-finale, donne l’avantage aux Allemands puis égalise face à l’Italie dans ce que beaucoup considèrent comme le "match du siècle" en Coupe du monde.

10. Brésil 2002 

  • 18 buts en 7 matches, 2,57 b/m
Ronaldo : 8 buts, Rivaldo : 5 buts, Ronaldinho : 2 buts. Une attaque de feu, une attaque au gout de Ballon d’Or même si celui de Ronnie reste alors "à venir". Le trio brésilien enflamme la Coupe du monde 2002, rien ne lui résiste. Sept matches, autant de victoires, quelques fois du panache et souvent du génie pour la cinquième Coupe du monde du Brésil.
Une image à retenir ? Celle du doublé de Ronaldo en finale face à l’Allemagne, un Ronaldo définitivement perdu pour le football quelques mois plus tôt…
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jeudi 30 janvier 2014

Transfert Neymar : la justice brésilienne et Santos s'interrogent sur les dessous de la transaction

Six mois après son transfert, les dessous de la transaction de Neymar posent encore problème. La justice brésilienne et le club de Santos s'interrogent.

La justice brésilienne et Santos s'interrogent sur les 57 millions - Football - LigaDPPI Après l'Espagne, le Brésil: le feuilleton sur le transfert au FC Barcelone de Neymar, l'attaquant vedette de la Seleçao, a rebondi cette semaine au Brésil où la justice suspecte une fraude fiscale et le club de Santos de s'être fait berner.
La semaine dernière, la plainte d'un "socio" (supporter-membre) du Barça pour "appropriation indue" dans ce transfert de mai 2013, un délit apparenté en droit français à un abus de bien social, avait ouvert le cycle des turbulences, avec la démission du président du club espagnol, Sandro Rosell.
Son ex-bras droit et successeur, Josep Maria Bartomeu avait alors révélé les détails financiers du transfert, annoncé par le Barça en mai 2013 à 57,1 millions d'euros, mais qui a finalement atteint la barre des 86,2, sans compter le salaire de base du joueur (8,8 M EUR bruts annuels).
Ce petit séisme a ensuite connu des répliques au pays du "futebol", où Neymar (21 ans) est LA star, N.10 de la Seleçao qui évoluait dans le club fétiche du Roi Pelé et qui fut élu meilleur joueur de la Coupe des Confédérations remportée avec le Brésil en juin dans la foulée de son transfert.
Mercredi, au tour de la justice brésilienne. Le ministère public fédéral (MPF) souhaite vérifier si le père et agent du joueur, Neymar da Silva Santos, s'est rendu coupable d'une "éventuelle fraude fiscale" après "la publication de nouvelles informations dans la presse qui font état d'un encaissement présumé de ressources de l'ordre de 130 millions de reais", environ 40 millions d'euros.
Cette somme correspond à la part "d'indemnisation" versée par le Barça à l'entreprise N&N, propriété des parents de la star.
Une première investigation du MPF ne lui avait pas permis d'élucider totalement la situation fiscale de N&N, "qui selon des données fournies par le ministère des Finances, indiquait l'existence de dettes fiscales". Le ministère public brésilien compte désormais éplucher de manière approfondie les documents réclamés au Trésor public, voire contacter son homologue espagnol.
Le père du joueur avait pris les devants mardi, affirmant qu'il ne devait "rien aux impôts au Brésil et en Espagne". Neymar Senior avait justifié les 10 millions d'euros reçus dès 2011 de la part du club catalan en parlant de garantie en cas de départ de son fils sans indemnités au terme de son contrat à Santos en 2014, et en échange d'une priorité donnée au Barça dans les négociations.
L'entreprise familiale, dont les bureaux se trouvent dans une bâtisse quasiment toujours fermée dans la petite ville de Sao Vicente près de Santos (Etat de Sao Paulo), en a récupéré 30 de plus lors du transfert.
Cette somme faramineuse a poussé le club de Santos à monter au créneau. Son président, Odilio Rodrigues, a dit mercredi soir avoir prié l'agent de lui montrer les accords commerciaux conclus avec le Barça, et s'être vu opposer un refus pour cause de "confidentialité".
M. Rodrigues a du coup annoncé qu'il allait lui aussi demander à la justice des éclaircissements, pour savoir si son club est en droit de récupérer de l'argent.
"Nous ne disons pas avoir été lésés, a dit M. Rodrigues. Si cela se réfère à des bonus, des salaires et une commission pour l'agent de Neymar, l'argent est légitime et est à lui. Mais si nous nous rendons compte que cet argent caractérise le transfert de Neymar, nous allons défendre nos droits".
Car après avoir perçu les 17,1 millions du transfert en mai, dont 45% reversés à deux entreprises détentrices de droits sur le joueur, la direction du club pauliste est tombée des nues à l'annonce barcelonaise du montant de 57 millions d'euros. "Cela a créé chez nous tous surprise et indignation", a dit son président.
Santos avait alors demandé des explications au Barça. Réponse du président Sandro Rosell: ces 40 millions "n'ont rien à voir avec Santos" et rémunèrent "d'autres acteurs de la négociation", sans les identifier, selon M. Rodrigues.

mardi 28 janvier 2014

L'incroyable somme que pourrait réclamer le fisc pour Neymar !

 le10sport.com
 
                                          ACTU Sports
 
Quelques jours après la démission de Sandro Rosell, et la divulgation du contrat de Neymar, le Barça ne serait pas encore sorti d'affaires. En effet, les Catalans pourraient passer à la caisse et payer près de 63 millions d'euros au fisc espagnol.



La polémique autour du transfert de Neymar n'a pas fini de faire parler. Quelques jours après la démission de Sandro Rosell, visé par une plainte en justice avant qu'elle soit retirée, le Barça n'en aurait pas fini avec Neymar. En effet, les Catalans pourraient être contraints de passer à la caisse pour régulariser la situation du Brésilien.

UNE SOMME ASTRONOMIQUE POUR RÈGLER LE CAS NEYMAR
A en croire El Mundo, qui relaie l'information sur son site internet mardi, les Catalans pourraient désormais devoir s'expliquer devant le fisc espagnol dans les prochains jours. Le Barça, qui a présenté à la presse le contrat de Neymar, pourrait avoir à verser 63 millions d'euros pour se mettre en règle. Une sacrée somme qui plomberait fortement les finances des Blaugrana.

BARTOMEU AVAIT FAIT SES SOUS-ENTENDUS...
Interrogé lundi sur son ressenti quant à l'affaire Neymar, Josep Maria Bartomeu -le président de Barcelone- avait laissé entendre que ce dossier était instrumentalisé depuis la capitaine espagnole. « À Madrid, il est difficile de digérer que nous ayons des joueurs comme Neymar, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la RAC. Je préfère ne pas parler de Madrid, moi j’aime le Barça et ça me plaît d’avoir un club aussi démocratique que le nôtre. Je vois une certaine belligérance contre le Barça. Il est dur pour eux de voir que nous avons Messi et Neymar. »

Le PSG privé de ligue des champions la saison prochaine?

Posté le 27-01-2014, Source : psgcommunity.fr
 

Le fair-play financier tient à coeur des dirigeants de l’UEFA. Des experts vont rendre une petite visite au club de la capitale cette semaine.



Le PSG n’en a pas fini avec le fair-play financier, c’est le moins que l’on puisse dire. Auditionné le 28 novembre dernier (Jean-Claude Blanc et Nasser Al-Khelaifi s’étaient expliqués sur le sujet), le club de la capitale va de nouveau recevoir la visite de certaines parties prenantes de l’UEFA. En effet, une délégation d’experts est attendue au siège du club francilien cette semaine.

Le motif de cette visite concerne le contrat de sponsoring signé entre le PSG et QTA (Qatar Tourism Authority). L’office de tourisme qatarien représente 50 % des recettes du club francilien chaque année, ce qui est colossale. L’UEFA et certains concurrents du PSG sont préoccupés par ce contrat et souhaitent analyser les dessous de sa signature.

L’organisme qui s’occupe de gérer le football va se pencher sur les conditions de la signature de ce contrat et souhaite savoir si celui-ci respecte les prix du marché. Par ailleurs, le PSG est soupçonné d’avoir trouvé un arrangement avec QTA pour arriver à l’équilibre recettes-dépenses réclamé par l’UEFA et cela sera également étudié de près par l’organisme.

Si cela s’avère être le cas, le PSG pourrait ne pas participer à la prochaine ligue des champions d’après nos confrères de l’Equipe 21. Ce qui serait tout bonnement terrible pour le club de la capitale. Pour information, l’équipe de Malaga avait été privée de ligue europa.

La décision finale sera rendue en avril ou en mai, nous rapportent nos confrères du Parisien. Affaire à suivre…

Votre iPhone a une fonction «secrète» qui permet de tout annuler


Cette fonction n'est pas censée être un secret, mais à en croire mon expérience, la plupart des utilisateurs d'iPhone ne la connaissent pas.
Elle peut pourtant vous épargner beaucoup de maux de tête.
Si jamais vous faites une erreur en tapant, supprimant, coupant ou collant du texte, voilà ce qu'il faut faire.
Remuez votre téléphone comme si vous étiez fou de rage. (Ça ne devrait pas être très difficile.)
Cliquez sur «annuler la saisie», et votre texte sera restauré.

Pourquoi les colombes du pape ont-elles été attaquées ?

Deux colombes, symboles de paix, ont été lâchées dimanche au Vatican, mais immédiatement ciblées par de bien cruels oiseaux. Francetv info vous explique les raisons d'une telle violence.

Une colombe lâchée pendant la prière de l'angélus place Saint-Pierre, au Vatican, se fait attaquer par un corbeau, le 26 janvier 2014.
 
Une colombe lâchée pendant la prière de l'angélus place Saint-Pierre, au Vatican, se fait attaquer par un corbeau, le 26 janvier 2014. (GREGORIO BORGIA / AP / SIPA)
S'agit-il d'un mauvais présage pour la paix ? Pour appuyer les prières du pape François, qui appelle à la fin des violences en Ukraine, deux colombes blanches ont été lâchées dimanche 26 janvier place Saint-Pierre (Vatican).
Sauf qu'une fois libérées, les deux oiseaux ont immédiatement pris pour cible par un corbeau et un goéland, a rapporté l'agence américaine Associated Press (AP), qui est parvenue à immortaliser l'attaque au cours de laquelle les colombes ont laissé des plumes. Mais, pourquoi tant de haine ?

Parce que les colombes sont facilement repérables

A priori, rien à voir avec les forces du mal. Les cruels oiseaux ne sont pas "sataniques", comme s'amusait à titrer le site américain Gawker (en anglais). L'explication est beaucoup plus simple, à en croire National Geographic (en anglais) : elle tient à la couleur des colombes.
Des milliers de pigeons et d'autres oiseaux vivent à Rome, rappelle le magazine, mais aucune espèce n'est totalement blanche. Les colombes ont donc fatalement attiré l'attention de leurs assaillants, explique le magazine. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les oiseaux albinos sont les victimes toutes trouvées dans la nature : impossible pour eux de se cacher de leurs prédateurs sans pitié.

Parce que les colombes sont sans défense

Difficile voire impossible pour les colombes d'échapper à leurs assaillants, arguent les défenseurs des animaux, qui ont pour certains pris leur plume pour écrire au pape. Le Telegraph (en anglais) évoque la lettre ouverte de l'ENPA : l'association italienne demande de mettre fin à de tels lâchers de colombes en place publique.
Une pratique qui équivaut "à les condamner à une mort certaine", assure l'ENPA. D'autant que "les animaux nés en captivités sont incapables de reconnaître les prédateurs et donc incapables de prendre la fuite face à des situations potentiellement dangereuses." Une pétition à été lancée pour faire entendre raison au souverain pontife.

vendredi 24 janvier 2014

Le nouveau Président du Barca: Josep María Bartomeu

Jordi Cases, le socio qui a fait tomber Sandro Rosell

Une histoire incroyable, digne d'une fiction américaine. Sandro Rosell, le tout puissant président du Barça, l'homme qui avait fait venir Neymar, a été renversé par un simple socio nommé Jordi Cases. Le petit pharmacien qui fait vaciller l'empire Barça.

Jordi Cases, le socio qui a fait tomber Sandro Rosell - Football - LigaEurosport Avant tout, félicitons-nous sur un point : le modèle de "démocratie" liée au système des socios, ces supporters-actionnaires du club, qui peuvent à tout moment demander des comptes à leur institution. Un système que l'on retrouve au Real Madrid ou à l'Athletic Bilbao. N'importe quelle personne qui souhaite connaître la vérité peut l'obtenir... s'il y met de la volonté. Et Jordi Cases ne manque pas de volonté.
Cases pourrait aussi attaquer le reste de la direction
Je vous vois venir et je pense aussi la même chose : oui, je pense que ce socio a été manipulé par d'autres, qui voulaient faire tomber Rosell. Les ennemis de l'ex-dirigeant de Nike au Brésil ont toujours été nombreux. Et ils viennent plus de Barcelone que de Madrid. Même si on peut penser que Florentino Perez (s'il n'a pas quelques cadavres dans son placard, lui aussi...) savoure discrètement ce qui arrive au grand club rival, le climat autour de Rosell était assez pesant... voire plus. Plusieurs journaux affirment que des traces de balle ont été relevées sur la maison du dirigeant blaugrana durant les fêtes de Noël. On veut bien le croire, dommage que cela sorte le jour même de sa démission... De toute manière, les langues ne vont pas tarder à se délier et les vrais visages apparaître. On en glissera un mot à la fin.
Même si le "projet" est désormais incarné par Josep Maria Bertomeu et qu'il veut aller jusqu'en 2016, une autre bombe pourrait bientôt exploser. Sous la forme d'une motion de censure, s'il est prouvé que toute l'équipe dirigeante était mouillée. Et pas seulement Rosell. Je vous parie qu'elle va bientôt arriver. L'occasion est trop belle et l'actuelle direction, tellement fragilisée...
En attendant, le journal "El Pais", celui qui a révélé que Neymar avait signé un contrat privé de deux millions... pour "accepter de jouer là où son entraîneur le lui demanderait, a réalisé un portrait assez explicite de ce Jordi Cases, devenu depuis soixante-douze heures une figure locale. Un homme qui se dit "dépassé" par tout ce qui est en train d'arriver, mais qui aura été l'étincelle de ce tsunami politiquo-économico-sportif qui s'est abattue sur l'institution Barça. 
Une discussion entre amis au cours d'un dîner aura été à l’origine de l'affaire. Un simple dîner. Jordi Cases, pharmacien de son état à Olesa, commune catalane de 23000 habitants, et socio au troisième étage au Camp Nou, échange avec un ami reporter. Celui ci lui glisse qu'il avait fait une interview de Javier Faus - vice président économique du Barça - peu avant les élections de 2010 (remportées haut la main par Rosell). Faus lui avait dit qu'ils allaient mettre de la publicité sur le maillot à la place d'"Unicef", emblématique sponsor non commercial. Avant de faire pression pour que l'article ne sorte pas, ce que Jordi Cases ne pardonna jamais. Pour lui, c'était entériné : Rosell était un menteur. 
Une discussion puis une croisade
Tout est parti de là. D'une simple discussion suivie d'un sentiment de haine vis-à-vis de Rosell, accusé au fil des mois de dilapider la "marque" Barça au profit du Qatar. Jordi Cases tenta deux motions de censure, créant même un comité ("Consulta Qatar") pour protester contre la vente du maillot au riche état du Golfe (100 millions d'euros sur trois ans). Mais la fenêtre de tir s'est vraiment ouverte quand Neymar fut présenté à la presse et que Sandro Rosell donna les "détails" de l'opération. Cases voulait savoir où et comment avaient été ventilés les fameux 40 millions versés à la société du père du joueur, dont la presse rapportait chaque jour les demandes de plus en plus saugrenues (un jet privé, etc.). Il envoya un fax au club, précisant bien son nom, sa carté d'identité ainsi qu'une photocopie de sa carte de socio. Aujourd'hui encore, il attend la réponse...
La révélation du "Neymargate" part donc d'une croisade personnelle d'un homme, sans grand pouvoir, contre un autre beaucoup plus puissant. D'une frustration et d'un manque de respect ressenti. N'y voyez surtout pas l'ombre de Florentino Perez derrière tout ça : ce socio se dit "indépendantiste" (catalan), admirateur de Johan Cruyff et profondément "culé". Il dit vouloir le bien du Barça. Il en voulait à Rosell (ça on l'a compris) et à toutes les personnes qui ont entaché l'image de son club. D'ailleurs, son combat pourrait ne pas s'arrêter là... Cases ne demande pas d'argent. Mais il se dit que si un certain Joan L., avocat de son état et ex-président lui offrait une petite place dans un organigramme - en cas de réélection -, peut être que Jordi Cases, le chevalier sans peur ni reproches du barcelonisme, ne dirait pas non. Aura-t-il alors la procédure aussi facile si des choses ne lui convenaient pas ? 
A propos de l'auteur
 - EurosportJournaliste, François David vit à 'Barcelona', où il est spécialiste de la Liga pour RFI, France Info et Le Parisien. Il collabore aussi avec quelques stations de radio espagnole, notamment Cadena Ser et la "Cope", où il intervient régulièrement pour évoquer la Ligue 1.

L'Euro 2016 dévoile ses chapeaux et confirme la "participation" de la France

Les 53 équipes qui participeront aux éliminatoires de l'Euro 2016 ont été réparties en six chapeaux avant le tirage au sort, le 23 février. Comme prévu, la France prendra part aux qualifications "pour du beurre".

L'Euro 2016 dévoile ses chapeaux et confirme la "participation" de la France  - Football - Euro 2016 

On connaît désormais les chapeaux dans lesquels les équipes seront réparties pour le tirage au sort de l'Euro 2016, le 23 février à Nice. Les 53 formations qui participeront aux éliminatoires de l'épreuve ont été réparties ce vendredi, lors du Comité exécutif de l'UEFA, en six chapeaux dont la composition a été déterminée par leur coefficient UEFA. Les cinq premiers chapeaux comportent neuf équipes, tandis que le sixième, qui réunit les équipes aux coefficients les plus faibles, n'en compte que huit.
La France, pays organisateur, sera bel et bien placée dans le groupe de qualifications qui ne comptera que cinq équipes, comme l'indiquait déjà l'article 21 du règlement de la compétition au moment de sa publication par l'UEFA. Ses matches seront considérés comme des rencontres amicales et ne rapporteront pas de point. L'UEFA a également précisé que, pour des raisons politiques, l'Azerbaïdjan n'évoluerait pas dans le même groupe que celui de l'Arménie, tandis que l'Espagne ne pourra pas affronter Gibraltar. 

Les chapeaux :

  • Chapeau 1 : Espagne (tenant), Allemagne, Pays-Bas, Italie, Angleterre, Portugal, Grèce, Russie, Bosnie-Herzégovine
  • Chapeau 2 : Ukraine, Croatie, Suède, Danemark, Suisse, Belgique, République tchèque, Hongrie, République d'Irlande
  • Chapeau 3 : Serbie, Turquie, Slovénie, Israël, Norvège, Slovaquie, Roumanie, Autriche, Pologne
  • Chapeau 4 : Monténégro, Arménie, Écosse, Finlande, Lettonie, Pays de Galles, Bulgarie, Estonie, Biélorussie
  • Chapeau 5 : Islande, Irlande du Nord, Albanie, Lituanie, Moldavie, Ancienne République yougoslave de Macédoine, Azerbaïdjan, Géorgie, Chypre
  • Chapeau 6 : Luxembourg, Kazakhstan, Liechtenstein, Îles Féroé, Malte, Andorre, Saint-Marin, Gibraltar
 - Eurosport

Le nouveau président du Barça déjà sous la menace ?

Appelé à prendre la succession de Sandro Rosell, à la présidence du Barça, Josep María Bartomeu serait lui aussi dans l'oeil du cyclone. Jordi Cases, le socio à l'origine de cette démission, envisagerait de l'attaquer. 

 



Josep María Bartomeu vit un début de mandat difficile. Appelé à prendre la succession de Sandro Rosell, à la présidence du Barça, celui qui officiait jusqu'ici à la vice-présidence des Catalans va désormais devoir gérer les affaires courantes des champions d'Espagne en titre jusqu'en juin 2016. Cependant, son passage à la tête du Barça pourrait s'avèrer plus court que prévu si l'on en croit la déferlante de réactions...

« NOUS AGRANDIRONS LA PLAINTE »
En effet, la menace planerait déjà sur Bartomeu. « Nous agrandirons la plainte à Bartomeu et à Faus, a déclaré Felipe Izquierdo, l'avocat de Jordi Cases (ndlr : le socio qui a chargé Rosell pour connaître le prix réel de Neymar) lors d’une intervention sur 8TV, repris par La Vanguardia. Je ne comprends pas pourquoi le Barça l’a selectionné (ndlr : pour devenir président), si le club savait déjà que nous allions étendre cette plainte. »

TWITTER DEMANDE SA DÉMISSION

A en croire AS, qui relaie l'information sur son site internet vendredi, Josep María Bartomeu ne serait d'ailleurs pas plébiscité par les socios du Barça. Et pour cause : deux heures seulement après sa nomination, le néo-président du Barça aurait vu apparaître sur Twitter un hastag demandant sa démission (ndlr : #Bartomeudimissio), présent en Trending Topic. Affaire à suivre donc...

lundi 20 janvier 2014

Le Real vole le Ballon d'or à Ronaldo !

Le Ballon d'or, une distinction individuelle ? Que dalle ! Avec le Real, c’est devenu surtout un trophée de club. La Casa Blanca, c’est désormais 9 C1 et 7 Ballons d’or. Bien joué, Florentino !



Cristiano en tenue de soirée.
Cristiano en tenue de soirée.
CR7 mal barré au départ…

Mercredi 27 novembre 2013, stade Bernabéu… Avant la rencontre de C1 Real-Galatasaray, la foule madrilène plébiscite son héros, Cristiano Ronaldo. Le club a monté une formidable opération marketing pour appuyer son champion pour le titre du Ballon d'or 2013 : 45 000 personnes portent le masque en carton à l’effigie de CR7 ! Dans un des virages du stade, des supporters ont « spontanément » confectionné une banderole qu’ils déploient devant les caméras du monde entier, avec ce jeu de mot : « Balon de CristianOROnaldo ». Des spectateurs brandissent également des feuilles blanches marquées du numéro 7… Un coup de pub génial à deux jours de la fin des votes du jury du Ballon d'or. Et surtout, une belle claque meringuée à Sepp Blatter ! Lequel avait marqué fin octobre à Oxford sa préférence pour « le bon garçon, Messi » au détriment du guindé Ronaldo, « le commandant sur le terrain ». Une erreur que le Real va très légitimement exploiter en laissant planer des suspicions de favoritisme de la Fifa. Si Messi a perdu en partie le Ballon d'or, ce pourrait être aussi de la faute de Sepp qui a rompu avec son devoir de neutralité.

Car la planète foot prend fait et cause pour la star portugaise… On a déjà oublié pourtant que c’est la Fifa qui avait décidé de proroger la durée du vote des jurés, permettant à CR7 de marquer un quadruplé retentissant en barrages de Mondial 2014 contre la Suède. Trop tard, le mal est fait ! CR7 et le Real n’ont plus qu’à jouer les outragés. Surtout le Real ! Déjà parce que la « Casa Blanca » n’a strictement rien gagné en 2012-213. Nada ! Et ça, c’est pas bon pour l’image, le prestige, les actionnaires, les sponsors, les fans, les enfants, etc. Et parce qu’à la reprise de septembre, CR7 est en grosse difficulté face à Messi et surtout face à Ribéry, élu meilleur footballeur UEFA fin août 2013 (avec 4 titres majeurs). Francky est d’ailleurs arrivé en tête du collège des journalistes, hier soir ! Cristiano était mal barré : en octobre, pressentant une défaite, il avait même menacé de ne pas se rendre à Zurich pour la cérémonie du Ballon d'or… Mais il a pu compter sur lui-même en continuant de marquer comme un malade. Et il a aussi pu compter sur la Casa Nostr… euh, la Casa Blanca !

CR7 : un soutien galactique !

Jamais un club ne s’est autant mobilisé au profit d’un de ses joueurs pour obtenir une distinction pourtant « individuelle ». Car l’opération com’ réussie d’avant Real-Galatasaray ne fut qu’un épisode de la longue campagne pro-Ronaldo actionnée en haut lieu. Jugez plutôt… De fin octobre 2013 à début janvier 2014 (soit bien après la clôture du vote, le 29 novembre), le Real a magnifiquement convoqué le ban et l’arrière-ban du club pour faire gagner son champion. Pour proclamer haut et fort que Ronaldo « devait absolument gagner le Ballon d'or », ils s’y sont tous mis, en ordre hiérarchique décroissant : Di Stéfano (président d’honneur), Florentino Pérez (président), Emilio Butragueño (vice-président aux affaires sportives), Carlo Ancelotti (entraîneur), Iker Casillas (capitaine) et Sergio Ramos (joueur emblématique) ! Du jamais vu. Et Zidane, entraîneur-adjoint de Carlo ? Ziz avait d’abord plébiscité son compatriote Ribéry à l’automne. Virage à 180°, le 30 décembre : « Pourvu que Cristiano Ronaldo remporte le Ballon d'or. » Même après les votations, l’appui de Zinedine garde quand même un retentissement médiatique. Enfin, on se doute bien que ce soutien très corporate a été un peu « suggéré » par le board… En tout cas, le Real aura été parfait.

Bien sûr, c’est d’abord grâce à son talent que Cristiano a remporté la boule dorée Fifa-France Foot. Mais l’extraordinaire mobilisation médiatique de son club en sa faveur a sans doute influé en partie sur sa victoire. À ce propos, le Real peut remercier Mourinho. Don José avait toujours « très sauvagement » défendu le soldat Ronaldo pour le titre du Ballon d'or. À chaque saison, envers et contre tous, même quand Messi était inatteignable, impliquant presque de force tous ses coéquipiers madrilènes ainsi que les dirigeants dans le soutien inconditionnel de CR7. Le Real a donc bien retenu la leçon de Mourinox et a remporté un trophée qui, mine de rien, lui sauve un peu sa saison blanche et sèche. La victoire de CR7, c’est aussi le sien. Un coup de maître !

Obama vote Messi ?

Une fois de plus, le Real de Florentino Pérez aura innové en matière de com. Avec toujours un coup d’avance sur la concurrence ! C’est ce qu’a compris, mais un peu trop tard, ce pauvre Uli Hoeness, fort dépité hier soir que son « Kaizer Frank » n’ait pas été sacré. « Nénesse » crie même au complot ! Sauf que… Qui a vraiment soutenu Ch’ti Frank ? Beckenbauer, mollement : partisan du Français, mais en pressentant une victoire de Ronaldo… Hoeness, donc, et Guardiola aussi. Mais le duo bavarois s’est manifesté en faveur de Ribéry le 8 décembre seulement. Hors délai. Zlatan et le foot français (les Bleus, DD, JPP, Platoche) ont plébiscité eux aussi Francky : trop léger par rapport au clan Real… En passant, le couac de Sakho, votant CR7, lui a valu un bon taquet de la part de Lascar Face (du sang à Clairefontaine ?). Côté Messi, un programme minimum normal du fait de ses blessures, d’un palmarès en club un peu trop light, malgré une avalanche de buts toujours impressionnante. Outre le comique Blatter, Pelé avait plébiscité Lionel. Pas mal, mais déjà oublié. Sandro Rosell, le boss blaugrana s’était aussi fendu d’un soutien public à l’Argentin, mais pour la forme. Et pourtant… Messi a quand même fini deuxième. Et si le Barça avait fait monter au front médiatique, façon Real, Cruyff, Rivaldo, Rijkaard, Xavi, Ronaldinho, Iniesta, Neymar ? Et Maradona ? Ex-Blaugrana, Diego a appuyé Ronaldo fin 2013…

Le Real vient d’imposer brillamment une équation simple, un Ballon d'or = un titre pour le club ! Certes, la formule n’est pas nouvelle. Les clubs ont toujours mis en avant leurs lauréats. Gérard Houllier a toujours parlé des « 6 titres de 2001 » de Liverpool : aux 5 trophées du club, « Gégé » ajoutait le Ballon d'or d’Owen… La Juve s’enorgueillit toujours de ses 8 Ballons d’or (pour 2 C1, seulement) et MU aussi (4 boules dorées). Le Barça, pourtant leader avec 10 Ballons d’or, préfère célébrer ses Clásicos gagnés à Bernabéu plutôt que ses 10 distinctions… On exagère, bien sûr, mais le club catalan a encore du boulot. Car le Real a mis la barre très haut. Désormais le lobbying effréné s’impose aux clubs, même pour cette « simple » distinction individuelle. À l’avenir, les comités de soutien vont se multiplier, embrigadant les pipoles, hommes politiques, rock stars, vedettes du cinéma, le pape François, etc. Les sponsors vont s’y mettre aussi, forçant peut-être leurs franchisés à choisir publiquement le crack d’un autre club que les leurs (Neymar-Nike-Barça vote Ronaldo-Nike-Real contre Messi-Adidas-Barça ?) Ne rigolez pas ! D’ici la fin de son mandat en 2016, même Barack Obama se mouillera pour Messi ou Ronaldo…


Par Chérif Ghemmour

Liga - Neymar, plus cher que Bale et mieux payé que Messi ?

Selon El Mundo, l'enquête menée par la justice espagnole sur le transfert de Neymar au Barça révèlerait que le coût de l'opération atteint les 95 millions d'euros.

Et si le joueur le plus cher de l'histoire du football ne s'appelait ni Cristiano Ronaldo, ni Gareth Bale, mais Neymar ? Après ses accusations répétées contre le clan Messi, El Mundo* s'attaque lundi à la famille Neymar, en révélant les détails troublants du transfert de l'attaquant brésilien vers le FC Barcelone, à l'été 2013. La justice espagnole enquête sur de possibles irrégularités dans le montage de l'opération et le quotidien affirme avoir eu accès à différentes pièces du dossier. Celles-ci montreraient que le Barça a lâché 95 millions d'euros pour conclure le transfert de Neymar.

Le Barça aurait oublié 38 millions

Début juin, les dirigeants catalans évaluaient pourtant l'opération à 57 millions d'euros. "L'argent se répartit entre quatre entreprises (l'une d'entre elles s'est plainte de l'opacité de l'opération, ndlr), expliquait alors le vice-président Bartomeu, mais sans intermédiaires, sans agents, comme nous l'avons toujours fait." Selon les informations d'El Mundo, ces affirmations occultent 38 millions de commissions diverses.
Premier bénéficaire du transfert : le "clan" Neymar. Sur les 57 millions d'euros que le Barça reconnaît avoir payé, 17 étaient pour le Santos FC, club formateur de l'attaquant brésilien. Les 40 autres (dont 10 versés avant même de trouver un accord global) étaient pour l'entreprise Neymar & Neymar (mais un opposant de Sandro Rosell accuse le président blaugrana d'avoir participé à détourner ces fonds). Ensuite, une série de commissions et de contrats sans aucune obligation de résultats (scouting, communication…) permettraient au père de toucher 11 millions d'euros.

15 millions pour Neymar, 13,5 pour Messi

L'attaquant aurait lui droit à une prime de 10 millions non déclarée. Enfin, Santos toucherait 9 millions d'euros pour l'organisation de deux matches amicaux (un tarif trois fois plus élevé que celui de la sélection espagnole) et 7,9 millions pour donner la priorité au Barça sur trois de ses joueurs.
BénéficiairesMontant (en millions d'euros)
Santos FC et autres détenteurs de droits économiques sur Neymar33,9
Société N&N40
Neymar père11,1
Neymar Jr10
Total95
Dernière découverte pour El Mundo dans les documents de la justice espagnole, de potentielles primes qui pourraient porter la rémunération de Neymar à 15 millions d'euros par an, en fonction des performances du Brésilien. C'est mieux que Lionel Messi, qui touche jusqu'à 13,5 millions. De quoi expliquer la montée au créneau de la Pulga pour obtenir une revalorisation de contrat.
*Quotidien généraliste de référence établi à Madrid, El Mundo n'est pas à confondre avec le journal sportif pro-Barça Mundo Deportivo, ni avec la presse pro-Real incarnée par As et Marca. Il est aujourd'hui dirigé, entre autres, par Eduardo Inda, ex-directeur de Marca.

dimanche 19 janvier 2014

L’offre monumentale qui pourrait changer l’histoire du Barça !


 
Alors que le naming est de plus en plus répandu dans le football moderne, le FC Barcelone pourrait bien voir arriver sur sa table une offre très alléchante…

Entre tradition et modernité, histoire et réalité économique, le football vit actuellement l’un des tournants de son histoire. Alors que l’argent a pris une place croissante dans le monde du football depuis plusieurs années (salaires, indemnités de transfert, droits télévisuels, etc.), la pratique du naming a fait son apparition récemment. Si accoler le nom d’un sponsor à celui de son stade peut s’avérer fort lucratif, certains supporters historiques font souvent de la résistance pour préserver l’un des bastions traditionnels de l’histoire de leur club.

LE QATAR, PARTENAIRE EN VOGUE DU FC BARCELONE
Longtemps vierge de tout sponsor maillot, le FC Barcelone a pris un virage à 180°C avec l’arrivée de Sandro Rosell, ancien dirigeant de Nike, à sa tête. Ainsi, de plus en plus présent autour du club, le Qatar a désormais le nom de sa principale compagnie aérienne, Qatar Airways, sur la prestigieuse tunique blaugrana. Mais les Qataris pourraient bien ne pas s’arrêter là, comme le relaye aujourd’hui le quotidien catalan Mundo Deportivo.

VERS UN « QATAR CAMP NOU STADIUM » ?
Ainsi, l’entreprise Euromericas Sport Marketing aurait réalisé une étude sur le naming des stades des plus grands clubs d’Europe. Cette étude affirme que le Qatar aurait fait une offre au Barça pour accoler son nom au stade du Barça, qui deviendrait alors le « Qatar Camp Nou Stadium ». L’offre en question, faramineuse, serait de 350M€ à verser sur une période de 30 ans. Édifié en 1957, le Camp Nou est aujourd’hui l’un des symboles les plus forts de l’identité catalane du club, et pas sûr qu’une telle offre fasse plaisir à ses supporters, eux qui se battent déjà pour que le futur stade du club ne quitte pas l’emplacement actuel…
 AFP Videos - France

Slovaquie: un nouveau prototype de voiture volante. Les voitures volantes ne sont plus réservées aux films de science-fiction:

Les voitures volantes ne sont plus réservées aux films de science-fiction: un nouveau prototype se développe en Slovaquie. Inspiré par les récits de Jules Verne et Antoine de Saint-Exupéry, l'ingénieur Stefan Klein a débuté son projet de machine volante sur roues dans les années 90

samedi 18 janvier 2014

Ballon d’Or : Cristiano Ronaldo après son sacre a en effet offert une voiture aux quatre physiothérapeutes du club merengue


Récompensé par le Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo a eu une pensée généreuse pour ceux qui l’entourent au quotidien.
« Être physiothérapeute de Cristiano Ronaldo, ce n’est pas facile mais ça a des avantages ». Voilà comment le Daily Mail introduit son information à propos du généreux geste  de Cristiano Ronaldo après son sacre lors de la cérémonie du Ballon d’Or lundi. Cristiano Ronaldo a en effet tenu sa promesse vis-à-vis des physiothérapeutes du Real Madrid.
PAS UNE PREMIÈRE POUR CR7
Comme le rapporte le Daily Mail, Cristiano Ronaldo a en effet offert une voiture aux quatre physiothérapeutes du club merengue : Pedro ChuecaDani PirriJavier Santamaria et Juan MuroCR7 avait fait cette promesse l’année dernière et il s’est donc exécuté. Mais d’après le Daily Mail, ce n’est pas la première fois que CR7 se distingue ainsi. Il aurait déjà offert par le passé des téléphones portables, des montres de luxeet des IPad. De beaux cadeaux pour ceux qui permettent à CR7 de rester en forme…
« UN ÊTRE HUMAIN FANTASTIQUE »
« Je connais bien Cristiano, ç’a été une grande joie pour lui de gagner le Ballon d'Or, c'est quelque chose que nous n'oublierons jamais. Il y a beaucoup d'injustices autour deCristiano. C'est un être humain fantastique et un grand professionnel » a récemment confié son agent Jorge Mendes, quelques heures après le sacre de Cristiano Ronaldoà Zurich.
Source : le10sport.com

Alimentation : insectes, les petites bêtes qui montent qui montent

En décembre dernier, la Belgique a, pour la première fois en Europe, accepté la mise sur le marché de dix insectes. Dans un ou deux ans, l’Union européenne devrait adopter un texte encadrant le commerce et la consommation de ces nouvelles denrées. Dans les années à venir, la production d’insectes, à moindre impact environnemental, fera peut-être partie de notre alimentation courante et plus certainement de celle des animaux que nous mangeons. Une solution pour changer les cycles de production alimentaire de demain ? Décryptage.

 
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Une cuillerée d'insectes / Photo AFP
18.01.2014Par Léa BaronDemain, tous entomophages ? Le chemin est encore long pour que les consommateurs d’insectes deviennent légion dans le monde entier. Mais un tournant s’amorce en Europe. Ainsi, en Belgique, l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA) a-t-elle décidé, en décembre dernier, d’autoriser la mise sur le marché de dix insectes (grillon, criquet, ver, chenille…). La liste (voir en encadré) reflète ce qui était déjà consommé sur le territoire suite à une enquête menée en 2011 pour la Commission européenne.

Désormais, les entreprises qui souhaitent élever, transformer ou distribuer des insectes pour la consommation humaine ou la fabrication de denrées alimentaires à base d’insectes doivent être enregistrées à l’AFSCA ou obtenir une autorisation de l’Agence belge à condition que les animaux figurent dans la liste.

Cette autorisation belge répond au développement d’un marché en Belgique : « Ces  dernières années, et c’est vraiment mondial, on a constaté le développement de ce marché de niche, souligne Jean-Paul Denuit, porte-parole de l’AFSCA. On sort du cadre de populations allochtones consommatrices, et on va vers un produit qui est plus largement distribué. C’est là qu’on a vu l’obligation de mettre des règles, un cadre dans lequel cela pouvait être fait. »

L’agence sanitaire belge a aussi voulu pallier un flou législatif européen. « On suit depuis plusieurs années des discussions au niveau de l’Europe pour savoir si les insectes sont reconnus comme des aliments nouveaux ou pas, explique Jean-Paul Denuit, porte-parole de l’AFSCA.  Dans l’absence de décision européenne, on s’est retrouvé face à une situation assez hypocrite. Les insectes sont soi-disant "pas autorisés" mais sur le terrain ils sont "tolérés" dans l’ensemble des pays. » L’AFSCA a décidé d’y mettre un terme, souligne Jean-Paul Denuit : « Il faut que les règles soit claires, tant pour le consommateur que pour les entreprises qui veulent se lancer sur le terrain. Évidemment, quand il y aura une décision au niveau européen, la Belgique s’y conformera. »
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Plat à déguster au bar Le Festin nu à Paris /Photo capture d'écran DR
Les insectes et l’Europe

La Belgique a donc procédé à cette autorisation temporaire en attendant une validation au niveau européen qui se fait attendre. Cependant, l’Union travaille à l’élaboration d’un nouveau règlement « novel food » (nouvelle alimentation) qui pourrait être validé dans les deux années à venir : « On a proposé ce nouveau règlement aux États membres en décembre 2013. Il va maintenant être discuté par le Parlement européen et par le Conseil pour essayer de régler le flou qui existe autour de la législation du "novel food" et des insectes », explique Frédéric Vincent, porte-parole santé de la Commission européenne.

La mise sur le marché européen des insectes pour la consommation humaine entre dans le champ d’application du règlement (CE) n°258/97 sur les nouveaux aliments ou « novel food » (voir en encadré), c’est-à-dire des denrées alimentaires ou des ingrédients dont la consommation alimentaire humaine était négligeable avant le 15 mai 1997. Les insectes répondent à cette définition. Pour qu’ils soient commercialisés et consommés légalement, ils doivent donc être soumis à une évaluation européenne afin de prouver qu’ils ne présentent pas de dangers pour le consommateur.

Aujourd’hui, impossible de savoir si l’insecte que vous retrouvez sur un marché ou dans votre assiette respecte des règles d’hygiène… Sauf en Belgique, désormais. Leur provenance et leur qualité ne sont pas garanties. Les services sanitaires nationaux restent à l’affût. 

Des restaurants en proposent à leur carte un peu partout en Europe. A Paris, par exemple, l’ouverture du bar Le Festin nu en octobre 2013, a piqué l’intérêt des clients et des médias. Punaises d’eau géantes sur lit de poivrons, sauterelles avec œufs de caille… Des goûts des couleurs qui surprennent. Les réactions des clients oscillent entre curiosité et dégoût.
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Insectes grillés au Cambodge / Photo AFP
Nourriture occasionnelle

En Occident, clients, mais aussi entreprises, marquent un engouement timide pour ces petites bêtes. Cela reste, pour l’instant, très européen de vouloir légiférer la consommation d’insectes : « On peut manger des insectes sans avoir aucune réglementation, raconte Paul Vantomme, chargé du programme sur les insectes comestibles à l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). C’est ce qui se passe dans beaucoup de pays en Afrique, en Asie du sud-est, en Chine, au Mexique. C’est une nourriture traditionnelle. Comme nous mangeons des crevettes, il y a des gens qui mangent des sauterelles. Cela n’a pas été règlementé car c’est considéré, même dans ces pays là, comme une nourriture occasionnelle, saisonnière, qui n’est pas un aliment de base. »
A la traîne sur la consommation d’insectes, l’Europe s’inscrit finalement en avance en terme de législation : « L’Europe est peut-être en retard au niveau de l’utilisation des insectes comme source d’alimentation humaine et animale, mais d’un autre côté, elle est peut-être un peu en avance au niveau de la réglementation », constate Paul Vantomme.

Cette législation doit accompagner un développement du marché des insectes pour pallier les manques d’apports en protéines « La direction générale de la recherche de la Commission européenne épaule, aux Pays-Bas, un projet de recherche sur l’utilisation d’insectes dans une perspective de diversification de l’apport en protéines, confie Frédéric Vincent, porte-parole santé de la Commission européenne. Quand on sera 9 milliards de personnes sur la planète en 2050 ou 2060, on ne mangera pas tous du bœuf !»
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Un assiette d'insecte / Photo CC
Des insectes dans nos assiettes ?

Fini les hamburgers, alors, ou le steak tartare ? Non. On ne finira pas tous avec une sauterelle grillée dans nos assiettes, bannissant viande et poisson de notre vocabulaire culinaire. « Ils ne vont pas remplacer toute notre alimentation, explique Paul Vantomme de la FAO.  On va continuer à faire de l’élevage de bovins, on va continuer à manger du soja mais comme la demande va aller croissante, une partie de cette demande en protéines sera de plus en plus comblée par les insectes. » L’intégration des insectes dans notre alimentation interviendra donc à différents niveaux.

Ils ne se consomment pas forcément en entier, mais aussi sous bien d’autres formes ,comme les protéines ou les vitamines extraits des insectes dans la nourriture recomposée. Mais l’acceptation passe aussi par une éducation de la population occidentale, principalement pour rompre avec les préjugés : « Il y a encore beaucoup de travail à faire. Les traditions alimentaires sont culturelles, souligne Paul Vantomme de la FAO. Notre culture est évidemment traditionnelle, mais cela bouge. Aujourd’hui, on mange du sushi alors qu’il y a 20 ou 30 ans on ne mangeait pas de poisson cru. »

Les insectes vont se rendre utile dans l’industrie agro-alimentaire, car leur élevage a un faible impact environnemental. « On compare un  secteur embryonnaire avec des secteurs qui existent déjà depuis des millénaires, explique Paul Vantomme. Mais on a déjà fait des recherches au niveau des laboratoires : la production de méthane par l’élevage d’insectes est infime par rapport à celle des porcs ou des bovins. » Un bon point pour le réchauffement climatique.
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Élevage de vaches en France /Photo AFP
Industrie agro-alimentaire

Les consommations croissent de manière exponentielle. « Ces 20 dernières années, la Chine a triplé sa demande en viande, poursuit le responsable de la FAO. Avant, ils étaient trop pauvres pour s’acheter un poulet ; maintenant, ils en mangent un par semaine. » D’autres solutions devront s’imposer pour nourrir tout le monde.

Outre la consommation humaine, les insectes pourront aussi (surtout ?) alimenter les bovins, ovins, volailles et poissons que nous mangeons, et qu’il va devenir de plus en plus difficile à nourrir.  « Aujourd’hui, on donne du maïs, des céréales, du soja à nos animaux pour l’élevage, mais en fait, on aurait pu manger le soja et le maïs nous-mêmes, souligne Paul Vantomme. Là, on perd en efficacité. On n’a pas besoin d’aliments qui sont en compétition avec la nourriture humaine pour nourrir les insectes.» Il est difficile de cultiver suffisamment d’aliments pour nous et nos bêtes sur les terres hors élevage.  « On est quand même limités dans l’exploitation ou l’expansion de terres agricole, observe Paul Vantomme. Selon une étude de la FAO, 70% des terres agricoles dans le monde sont utilisées pour l’élevage. »
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Déchets organiques / Photo AFP
Déchets

Les insectes n’ont donc pas besoin de nourriture humaine. Ils se contentent de déchets organiques en tous genres : le compost, et même le lisier (déjections de porcs), comme en Chine . « J’ai vu le lisier utilisé pour l’élevage des mouches, raconte Paul Vantomme. On prend les larves une semaine après et les donner encore vivantes aux poissons et aux poules. Ces systèmes peuvent être rapportés à l’échelle industrielle comme en Afrique du Sud ou aux États-Unis. »

Aujourd’hui, le responsable de la FAO estime à moins de 1% l’apport des insectes dans l’alimentation humaine et animale. En Europe comme ailleurs, les premières productions agro-alimentaires qui pourront en bénéficier sont la volaille et l’aquaculture. Cela pourrait réduire les conséquences de la surpêche, aujourd’hui entraînée par la pêche de poissons pour en alimenter d’autres en élevage. Un cercle vicieux.

L’introduction d’insectes pour nourrir les élevages permettrait  de retrouver un cercle plus vertueux : « On essaye de réintégrer dans un cycle fermé la production de la protéine humaine. » Un juste retour à l’ordre de la nature. A condition que les conditions commerciales soient réunies.  « L’échelle doit devenir assez importante pour diminuer les coûts de production, souligne Paul Vantomme, et devenir compétitif avec les systèmes traditionnels. Mais ce n’est pas encore le cas. »

Crash test : les voitures les plus sûres de 2013

Au cours des douze derniers mois, 33 modèles ont été envoyés dans le mur par Euro NCAP. Et comme chaque année, l'organisme fait en janvier le bilan pour désigner le modèle le plus sûr de chaque catégorie. Et surprise, la meilleure élève tous confondus est une chinoise !

Qui aurait pensé il y a quelques mois que la voiture la plus sûre de 2013 viendrait de Chine ? Qoros, la marque qui a réalisé ce petit "exploit", avait pourtant annoncé la couleur lorsqu'elle avait dévoilé au Salon de Genève 2013 son premier modèle, la "3". Ce nouveau constructeur de l'empire du milieu avait insisté sur le fait que cette berline était au niveau des productions européennes et qu'elle visait ainsi 5 étoiles au fameux crash-test Euro NCAP. Pari tenu, mais cette compacte a donc fait mieux en obtenant la meilleure moyenne générale toutes catégories confondues !
Pour classer les autos testées en 2013 (au nombre de 33), Euro NCAP a utilisé les scores exprimés en pourcentages de réussite des quatre-sous catégories : protection des occupants adultes, protection des occupants enfants, sécurité des piétons et équipements servant la sécurité active et passive. La Qoros 3 a obtenu respectivement les scores suivant : 95 %, 87 %, 77 % et 81 %.
Mais la chinoise n'est pas la seule auto qui a été distinguée. Au total, sept voitures ont été applaudies (toutes à 5 étoiles bien évidemment), dans six catégories différentes. Chez les citadines, c'est la Renault Zoé qui a eu les meilleures notes : 89 % en protection adultes, 80 % en protection enfants, 66 % en sécurité piétons et 85 % en équipements et assistances. Ce bon résultat va faire changer d'avis ceux qui pouvaient penser qu'une auto électrique était plus dangereuse qu'une thermique en cas de crash.
Une autre auto verte a été mise en avant, dans la catégorie berline cette fois. Il s'agit de la Lexus IS 300 h hybride (91 % adultes, 85 % enfants, 80 % piétons et 66 % équipements). Chez les SUV, le vainqueur 2013 est le nouveau Jeep Cherokee (92 % adultes, 79 % enfants, 67 % piétons, 74 % équipements). Pour les luxueuses, la Maserati Ghibli a été distinguée (respectivement 95 %, 79 % 74 % et 81 %).
Reste les familiales. Euro NCAP a célébré deux autos. Un monospace, le Kia Carens (avec 94 % adultes, 76 % enfants, 64 % piétons et 81 % équipements) et un ludospace, le nouveau Ford Tourneo Connect (91 %, 85 %, 62 % et 70 %).

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