Inzaghi chasse Seedorf
Le serpent de mer de l'AC Milan va prendre fin... Depuis
plusieurs mois, Filippo Inzaghi est régulièrement annoncé sur le banc de
touche du club lombard et va être officiellement intronisé. Le
Transalpin remplace donc un Clarence Seedorf seulement arrivé quatre
mois auparavant.
Ce mardi, tous les quotidiens sportifs de la Botte en font leur Une, la Gazzetta dello Sport en tête. L'AC Milan s'est enfin décidé à passer à l'action et les membres les plus influents de la direction ont réussi à s'entendre pour évincer Clarence Seedorf et accorder leur confiance à Filippo Inzaghi. Si la nouvelle n'a pas encore été officiellement confirmée par le club, elle ne fait désormais plus aucun doute.En crise depuis plusieurs mois, avec comme points de départ les transferts des Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic vers le PSG à l'été 2012, la formation lombarde avait apparemment agi dans l'urgence l'hiver dernier, après avoir remercié Massimiliano Allegri, l'homme qui avait pourtant remporté le Scudetto en 2011. Licencié, le Transalpin avait été remplacé le 15 janvier par une ancienne icône locale, Clarence Seedorf, indirectement poussé à prendre sa retraite sportive alors qu'il courait encore du côté du Brésil et du Botafogo.
Mais cette nomination n'avait pas fait l'unanimité au sein de la direction, où des dissensions existaient déjà dans la façon de commander le navire, notamment autour de Barbara Berlusconi et Adriano Galliani, les lieutenants désignés de Silvio Berlusconi. Finalement, c'est dimanche soir que tout se serait accéléré. Tard dans la nuit, ces trois personnalités ont reçu Filippo Inzaghi pour discuter des derniers points et du projet sportif à mettre en place.
Tout le monde serait tombé d'accord et Clarence Seedorf sera remplacé par celui qui fut son coéquipier chez les Rossoneri de nombreuses années durant. Depuis sa retraite sportive en 2012, Pippo n'avait pas quitté le club et était en charge de la Primavera. L'ancien international transalpin va donc prendre du galon et devoir rapidement faire ses preuves. Pour son prédécesseur, à qui un contrat courant jusqu'en juin 2017 avait été offert, quatre mois n'auront pas suffi. Désormais, la direction lombarde espère pouvoir se tourner vers une résiliation pour éviter d'avoir à payer une trop lourde indemnité de licenciement...
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