La phytothérapie
Médecine naturelle
La phytothérapie
Médecine naturelle
Depuis
leurs origines, les hommes ont étudié les vertus thérapeutiques des
plantes. De nombreux témoignages de cette science nous sont parvenus
depuis l'Antiquité, et cette médecine continue encore aujourd'hui à être
employée par des millions de personnes à travers le monde.
Le mot phytothérapie provient de deux mots grecs (« phyton », plante et « therapein », soigner) et désigne l'usage de plantes ou de médicaments à base de plantes à des fins thérapeutiques. Parmi les quelque 250 000 espèces végétales connues à travers le monde, l'O.M.S. a répertorié plus de 20 000 plantes aux vertus médicinales dont environ 1 200 constituent la pharmacopée courante. Les vertus curatives des plantes sont connues depuis les origines de l'homme. Les premiers textes retrouvés sur le sujet ont été gravés sur des tablettes d'argile en caractères cunéiformes 3000 ans av. J-C. Ils remontent à la civilisation sumérienne, en Mésopotamie. Les civilisations antiques du monde entier ont appris à développer une pharmacopée très étendue, aussi bien en Chine qu'en Inde ou dans l'Amérique précolombienne. On en trouve des références dans la civilisation égyptienne grâce au papyrus Ebers, daté du XVIème siècle av. J-C, l'un des plus anciens traités médicinaux qui nous soit parvenu. Ce papyrus de 110 pages recense les nombreuses substances (plus de 700 !) auxquelles la médecine égyptienne de l'époque faisait appel, comme le safran, la myrrhe, le lotus bleu, l'encens, le chanvre etc.
Au cours des siècles, la phytothérapie a effectué de lents progrès, toujours fondés sur le seul usage pratique des plantes et a constitué le principal fondement de la médecine jusqu'à la fin du XIXème siècle. De nos jours, elle est encore abondamment utilisée à travers le monde par des millions de personnes.
Le mot phytothérapie provient de deux mots grecs (« phyton », plante et « therapein », soigner) et désigne l'usage de plantes ou de médicaments à base de plantes à des fins thérapeutiques. Parmi les quelque 250 000 espèces végétales connues à travers le monde, l'O.M.S. a répertorié plus de 20 000 plantes aux vertus médicinales dont environ 1 200 constituent la pharmacopée courante. Les vertus curatives des plantes sont connues depuis les origines de l'homme. Les premiers textes retrouvés sur le sujet ont été gravés sur des tablettes d'argile en caractères cunéiformes 3000 ans av. J-C. Ils remontent à la civilisation sumérienne, en Mésopotamie. Les civilisations antiques du monde entier ont appris à développer une pharmacopée très étendue, aussi bien en Chine qu'en Inde ou dans l'Amérique précolombienne. On en trouve des références dans la civilisation égyptienne grâce au papyrus Ebers, daté du XVIème siècle av. J-C, l'un des plus anciens traités médicinaux qui nous soit parvenu. Ce papyrus de 110 pages recense les nombreuses substances (plus de 700 !) auxquelles la médecine égyptienne de l'époque faisait appel, comme le safran, la myrrhe, le lotus bleu, l'encens, le chanvre etc.
Au cours des siècles, la phytothérapie a effectué de lents progrès, toujours fondés sur le seul usage pratique des plantes et a constitué le principal fondement de la médecine jusqu'à la fin du XIXème siècle. De nos jours, elle est encore abondamment utilisée à travers le monde par des millions de personnes.
Pour une phytothérapie efficace
Les médicaments sous forme d'ampoules à boire sont constitués
d'extraits de plantes liquides. Pour assurer une qualité optimale, ces
produits doivent être réalisés à partir d'extraits titrés de plantes,
c'est-à-dire des extraits dont la teneur en principes actifs est
garantie.
L'avènement de la chimie moderne
La médecine moderne a commencé à se développer à partir du XIXème
siècle. Ses progrès rapides, fondés sur l'efficacité scientifiquement
prouvée des traitements et l'industrialisation de la médecine, se sont
réalisés au détriment d'une phytothérapie en déclin.
La reconnaissance par le ministère de la Santé
Depuis 1986, la phytothérapie a été reconnue comme une médecine à
part entière par le Ministère de la Santé. Les Autorisations de Mise sur
le Marché (AMM) garantissent désormais la qualité et la non-toxicité de
nombreux médicaments à base de plantes.
Deux médecines complémentaires
La phytothérapie et la médecine moderne sont complémentaires. Si
la première est plus adaptée pour une action douce, préventive et
prolongée, la seconde reste nécessaire dans les traitements d'urgence et
pour traiter les maladies les plus graves.
Les médicaments issus des plantes
On considère actuellement que près de 60% des médicaments chimiques
présents sur le marché sont issus ou dérivés de substances naturelles,
généralement d'origine végétale.
Le regain d'intérêt pour les plantes
Avec la nouvelle attention portée à la nature et à
l'environnement, la phytothérapie connaît aujourd'hui un regain
d'intérêt. Ce nouvel enthousiasme pour une médecine plus douce
s'explique également par les progrès scientifiques récents qui ont su
prouver son efficacité.
La synergie d'action
Contrairement aux médicaments classiques qui ne sont généralement
composés que d'une seule catégorie de molécules, les plantes contiennent
un grand nombre de composants différents. Pris ensembles, tous ces
principes actifs agissent en synergie pour un résultat plus complet.
La technique du cryobroyage
La technique du cryobroyage permet de transformer les plantes en
poudre tout en préservant l'ensemble de leurs composants. Ce procédé
très performant permet de récolter ce qu'on appelle la poudre totale, ou
totum de plante.
Les différentes méthodes de préparation
Les plantes thérapeutiques peuvent être consommées de plusieurs
façons. Les tisanes, par exemple, peuvent être préparées en infusion, en
décoction ou en macération. Les plantes peuvent aussi se présenter sous
forme de gélules ou d'ampoules à boire.
Beauté de la peau, des cheveux et des ongles
Riche de très nombreux actifs, l'ortie est la plante des beaux
cheveux et des ongles renforcés. Et pour retrouver une belle peau, on se
tournera vers l'huile de bourrache, gorgée d'acides gras essentiels et
capable d'hydrater en profondeur. Des problèmes d'acné ? Faites appel à
la pensée sauvage.
Une plante, plusieurs propriétés
Les utilisations thérapeutiques des plantes sont très variées, et
les différentes parties d'une même plante peuvent avoir des propriétés
distinctes. Pour cette raison, on n'utilise généralement en
phytothérapie qu'une partie précise de chaque plante.
Alliés minceur
Le nopal est un bon hypoclycémiant qui permet de lutter contre
l'excès de poids. Avec le chitosan végétal, il agit comme un capteur de
graisses, de même que l'ananas et le maté. Pour un effet drainant, on
préférera l'orthosiphon ou le thé vert. Quant au charbon végétal, il est
idéal pour retrouver un ventre plat.
A chaque fatigue, sa plante
A chaque fatigue sa plante : pour la fatigue physique, ce sera
l'éleuthérocoque, la plante des sportifs. En cas de fatigue plus
persistante, on prendra plutôt de la gelée royale. Le gingko et le
bacopa sont de bons remèdes aux troubles de la mémoire et de la
concentration, et l'association de maté, de gingembre et de ginseng
permet de lutter contre une libido en berne.
Troubles féminins
Pour éviter les troubles de la ménopause, on a recours au trèfle
rouge qui vient corriger les carences en œstrogènes et permet également
de lutter contre l'ostéoporose. Les femmes confrontées à des règles
irrégulières et au syndrome prémenstruel peuvent trouver un soulagement
avec l'huile d'onagre, associée au fragon en cas de jambes lourdes.
Troubles de la circulation cérébrale, mémoire, concentration
Pour améliorer les fonctions cognitives, on se tournera vers le
ginkgo et le bacopa. Ces plantes favorisent la concentration et luttent
contre les troubles de la mémoire. Pour plus d'efficacité, on les
associe à une source d'oméga-3 et à de la lécithine de soja.
Troubles de la circulation sanguine
Le fragon est la plante des jambes légères : son action tonifiante
redynamise la circulation sanguine. On l'associe à la vigne rouge ou au
cyprès qui renforcent la résistance des vaisseaux sanguins. Pour réguler
la tension des personnes nerveuses, ce sont l'aubépine, l'olivier et
l'ail qui sont recommandés.
Problèmes de l'appareil respiratoire
Les infections des voies respiratoires sont traitées par
l'eucalyptus, le pélargonium et la propolis. Ces plantes contribuent à
fluidifier les sécrétions pulmonaires, à apaiser les irritations des
bronches et à stimuler le système immunitaire. Contre les allergies
respiratoires et l'asthme, on utilise du plantain ; contre la grippe
saule et baie de sureau sont souverains.
Troubles nerveux, insomnie et stress
Les personnes nerveuses ou anxieuses peuvent se tourner vers la
rhodiola, la mélisse et l'aubépine, qui aident à s'adapter aux
situations stressantes. Aubépine et valériane sont aussi de bons remèdes
contre l'insomnie, de même que la ballote aux propriétés anxiolytiques.
Contre les cauchemars, on recommandera le coquelicot, et pour garder le
moral ce sera le crocus.
Troubles du système urinaire
La bruyère et la busserole apportent un apaisement en cas
d'infection urinaire et aident à éliminer les toxines. La canneberge,
antibactérienne, aide à prévenir les récidives. La queue de cerise et
l'orthosiphon sont également recommandés pour leurs effets diurétiques
et drainants.
Troubles digestifs et du transit
Les troubles digestifs sont de multiples sortes. Brûlures d'estomac
? Associée au lithothame, l'argile permet de les apaiser. Problèmes
d'aérophagie ? On se tournera plutôt vers l'angélique et le charbon
végétal. Crise de foie ? La fumeterre, l'artichaut et le radis noir vont
stimuler la vésicule biliaire. Enfin contre les nausées, c'est le
gingembre qui est souverain.
Troubles du métabolisme
Contre les troubles du métabolisme, on fait appel au curcuma, à
l'action anti-inflammatoire et antioxydante. Pour réguler un excès de
cholestérol, on associe de la lécithine de soja à du chitosan végétal et
à une source d'oméga-3. Quant à la sauge, elle peut apporter une aide
en cas de transpiration excessive.
Complications dues à la glycation
Causée par des niveaux chroniquement trop élevés de sucre dans le
sang mais aussi par la consommation d'aliments trop cuits voire brûlés,
la glycation n'est pas un phénomène à prendre à la légère car elle a de
graves conséquences pour tout l'organisme.
La glycation des protéines
La phytothérapie est une alliée précieuse pour lutter contre tous
les petits maux du quotidien. Mais les découvertes scientifiques
récentes montrent également que les plantes peuvent apporter une réponse
à des maladies beaucoup plus sérieuses. L'un des domaines où ces
avancées ont été les plus importantes concerne la régulation de la
glycémie par les plantes.
L'exemple du diabète
L'une des plus grandes maladies concernées par la glycation
(réaction chimique due à la fixation de l'insuline sur des molécules de
glucose) est le diabète de type 2, qui représente 90% des diabètes
rencontrés dans le monde d'après l'OMS et qui touche aujourd'hui plus de
300 millions de personnes. Principalement lié à une surcharge pondérale
et à la sédentarité, ce type de diabète résulte d'un dérèglement de la
glycémie.
Le diabète et la réponse des plantes
La phytothérapie peut être utile pour réguler la concentration de
sucre dans le sang, dont le déséquilibre génère des problèmes de santé
majeurs comme l'obésité et le diabète. Les flavonoïdes, présents dans le
thé vert, le vin rouge, le café ou encore le cacao, permettent de
lutter contre les effets de la glycation.
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