Afrique du Sud: le puissant syndicat des métallurgistes lâche l'ANC
Irvin Jim est le secrétaire-général du Numsa.
Reuters
En Afrique du Sud, le Syndicat national de la métallurgie, le
Numsa - le deuxième plus gros syndicat sud-africain - a retiré son
soutien à l'ANC, le parti au pouvoir. L’annonce en a été faite ce
vendredi 20 décembre à l’issue d’un congrès spécial de quatre jours. A
cinq mois des élections législatives, c’est un coup dur pour le chef de
l’Etat Jacob Zuma, qui perd un allié de poids.
C’est une première! Le Numsa ne soutiendra pas l’ANC lors des
élections en avril prochain. Cela n’était pas arrivé depuis l’avènement
de la démocratie dans le pays il y a vingt ans. Le Numsa appelle
également la Cosatu, la confédération des syndicats, à quitter
l’alliance tripartite qu’elle forme avec l’ANC et le parti communiste.
Pour le leader du Numsa, Irvin Jim, l’ANC et notamment son président Jacob Zuma ne défendent plus les intérêts des ouvriers. « L’administration de Jacob Zuma poursuit, a expliqué le syndicaliste, non seulement une politique néolibérale, mais elle est mêlée à des scandales et fait preuve du népotisme et du clientélisme. Le rapport de la médiatrice de la République (sur la résidence privée du président) a le pouvoir de détruire la présidence et envoie une image négative de ce pays. Le président Zuma doit démissionner. »
Le leader du Numsa indique que son organisation va étudier la possibilité de fonder un courant plus engagé dans la mouvance socialiste. Le Numsa, c’est 330 000 membres, soit potentiellement 330 000 votes. A cinq mois des élections, ce lâchage est un coup dur pour le parti au pouvoir.
Pour le leader du Numsa, Irvin Jim, l’ANC et notamment son président Jacob Zuma ne défendent plus les intérêts des ouvriers. « L’administration de Jacob Zuma poursuit, a expliqué le syndicaliste, non seulement une politique néolibérale, mais elle est mêlée à des scandales et fait preuve du népotisme et du clientélisme. Le rapport de la médiatrice de la République (sur la résidence privée du président) a le pouvoir de détruire la présidence et envoie une image négative de ce pays. Le président Zuma doit démissionner. »
Le leader du Numsa indique que son organisation va étudier la possibilité de fonder un courant plus engagé dans la mouvance socialiste. Le Numsa, c’est 330 000 membres, soit potentiellement 330 000 votes. A cinq mois des élections, ce lâchage est un coup dur pour le parti au pouvoir.
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