L’équipe type de la Coupe du Monde 2014 !
Par :
- Alexandre Pauwels
- Rodolphe Koller
L'Allemagne vient de décrocher sa quatrième étoile, la Coupe du Monde 2014 au Brésil s'achève : l'heure est venue de découvrir l'équipe type de la compétition.
La
XXe Coupe du Monde de football a rendu son verdict dimanche soir,
voyant l’Allemagne remporter son quatrième sacre planétaire lors des
prolongations face à l’Argentine (1-0). Sitôt la compétition achevée, et
alors que les grands championnats reprennent dans tout juste quelques
semaines, l’heure est déjà venue de faire un premier bilan en dressant
l’équipe type ce Mondial brésilien. Si l’Allemagne, et ses quatre
champions du Monde, est particulièrement bien représentée, le finaliste
argentin ainsi que le quart de finaliste colombien tirent leur épingle
du jeu avec deux éléments chacun. Le Costa Rica, le Brésil et les
Pays-Bas complètent le palmarès en étant quant à eux représentés par un
joueur.
L’équipe type de la Coupe du Monde :
Keylor Navas (COS/27 ans) : auteur d’une saison de Liga remarquée sous le maillot de Levante, le portier costaricien s’est véritablement révélé aux yeux du monde entier au cours de ce Mondial. Auteur de parades aussi nombreuses que décisives et spectaculaires, il a notamment écœuré la Grèce et les Pays-Bas, et tenu sa nation à bout de bras, pour lui permettre d’atteindre un quart de finale tout à fait inespéré.
Pablo Armero (COL/27 ans) : en ballottage avec les Blind et Rojo pour la distinction à ce poste, Armero l’a emporté par sa régularité. Premier buteur colombien sur ce Mondial, il fut parmi les latéraux les plus actifs offensivement, lui qui a toujours arpenté son côté gauche avec générosité, sans jamais dénigrer les tâches défensives. Un beau Mondial, qui devrait l’aider à l’heure de se trouver un nouveau point de chute cet été.
Mats Hummels (ALL/25 ans) : particulièrement en vue avec son club du Borussia Dortmund, et considéré à juste titre comme l’un des meilleurs défenseurs du monde, le solide central allemand a fait parler son sang-froid et sa maitrise pour sortir la Mannschaft des situations les plus périlleuses. Pierre angulaire de l’arrière-garde d’outre-Rhin, décisif à d’innombrables reprises, l’Allemagne lui doit beaucoup.
Ezequiel Garay (ARG/27 ans) : après avoir vu la Ligue Europa se dérober sous ses pieds avec Benfica, le défenseur central de l’Albiceleste s’est incliné en finale de Coupe du Monde. Mais avant cela, il a montré un visage particulièrement rassurant. Des interventions tranchantes, un placement sans faille qui ont permis à l’Argentine de n’encaisser que trois petits buts, en faisant l’une des meilleures défenses du Mondial.
Philipp Lahm (ALL/30 ans) : ballotté de postes en postes, tantôt devant la défense, tantôt aligné au poste de latéral droit, selon les besoins de Joachim Löw, il a su parfaitement s’adapter et donner le meilleur de lui-même quel que soit l’adversaire. Infranchissable défensivement, il a également su apporter sa qualité de centre et sa présence en remise pour proposer des solutions là où ses coéquipiers n’en voyaient pas.
Javier Mascherano (ARG/30 ans) : défenseur central au sein de son club le FC Barcelone, il a rappelé à tous quel était son vrai poste : celui du milieu de terrain défensif aboyeur. Véritable patron de l’Albiceleste, El Jefecito est le symbole d’un collectif courageux et travailleur. Admirable d’abnégation, il n’a jamais rien lâché, et aidé les siens tant à la récupération que dans les basses besognes défensives ou les lancements de jeu. De quoi donner des idées à coach Luis Enrique ?
Toni Kroos (ALL/24 ans) : alors qu’il a pris cette saison au Bayern Munich une dimension nouvelle, l’explosion s’est confirmée sous le maillot allemand. Puissant et remuant dans l’entrejeu, il a laissé planer la menace d’une grosse frappe avant d’être récompensé de deux buts face au Brésil. Il a en outre distillé quatre passes décisives, faisant de lui le meilleur passeur du tournoi devant les trois offrandes de Karim Benzema.
James Rodriguez (COL/23 ans) : il était attendu en sensation au sortir d’une saison dantesque à Monaco, il n’a pas déçu. Toujours juste et décisif, le milieu offensif colombien a porté sa sélection vers un quart de finale historique et terminé meilleur réalisateur du tournoi avec six buts. Parmi ceux-là, la plus belle finition, avec cet enchaînement merveilleux face à l’Uruguay. Aurait sans doute mérité mieux, au moment où la FIFA a décerné le titre de meilleur joueur du Mondial…
Neymar (BRE/22 ans) : attendu tel un prophète en son pays, Neymar s’est montré à la hauteur de l’évènement. Un doublé face à la Croatie pour sortir la Seleção d’un mauvais pas, puis deux autres buts face au Cameroun alors que la pression est une nouvelle fois au rendez-vous, ainsi qu’une passe décisive face à la Colombie : il a été l’un des seuls Brésiliens à tenir son rang. Avant de sortir sur blessure après un contact avec Zuniga.
Thomas Müller (ALL/24 ans) : buteur à cinq reprises au cours de cette Coupe du Monde, il s’est imposé comme l’incontournable attaquant de la Mannschaft. Pas si facile au milieu d’une équipe où tout le monde, ou presque, peut faire la différence et y aller de son but. Pourtant, il polarisé le jeu, s’est montré décisif sur coup de pied de arrêté, sans oublier de jouer le rôle du renard des surfaces : la panoplie parfaite du numéro 9 moderne.
Arjen Robben (P-B/30 ans) : comme les bons vins, le Néerlandais se bonifie avec le temps. Auteur de chevauchée de près de 80 mètres à plusieurs reprises au cours du Mondial, le milieu de terrain du Bayern Munich a prouvé qu’il en avait encore sous le pied. De quoi lui permettre d’humilier Iker Casillas en mondovision dès son entrée dans le tournoi, pour un total de trois buts et une passe décisive tout au long de la compétition.
Les autres joueurs présélectionnés : Manuel Neuer (ALL/28), Gary Medel (CHI/26), Angel Di Maria (ARG/26), Mathieu Valbuena (FRA/29), Lionel Messi (ARG/27).
L’équipe type de la Coupe du Monde :
Keylor Navas (COS/27 ans) : auteur d’une saison de Liga remarquée sous le maillot de Levante, le portier costaricien s’est véritablement révélé aux yeux du monde entier au cours de ce Mondial. Auteur de parades aussi nombreuses que décisives et spectaculaires, il a notamment écœuré la Grèce et les Pays-Bas, et tenu sa nation à bout de bras, pour lui permettre d’atteindre un quart de finale tout à fait inespéré.
Pablo Armero (COL/27 ans) : en ballottage avec les Blind et Rojo pour la distinction à ce poste, Armero l’a emporté par sa régularité. Premier buteur colombien sur ce Mondial, il fut parmi les latéraux les plus actifs offensivement, lui qui a toujours arpenté son côté gauche avec générosité, sans jamais dénigrer les tâches défensives. Un beau Mondial, qui devrait l’aider à l’heure de se trouver un nouveau point de chute cet été.
Mats Hummels (ALL/25 ans) : particulièrement en vue avec son club du Borussia Dortmund, et considéré à juste titre comme l’un des meilleurs défenseurs du monde, le solide central allemand a fait parler son sang-froid et sa maitrise pour sortir la Mannschaft des situations les plus périlleuses. Pierre angulaire de l’arrière-garde d’outre-Rhin, décisif à d’innombrables reprises, l’Allemagne lui doit beaucoup.
Ezequiel Garay (ARG/27 ans) : après avoir vu la Ligue Europa se dérober sous ses pieds avec Benfica, le défenseur central de l’Albiceleste s’est incliné en finale de Coupe du Monde. Mais avant cela, il a montré un visage particulièrement rassurant. Des interventions tranchantes, un placement sans faille qui ont permis à l’Argentine de n’encaisser que trois petits buts, en faisant l’une des meilleures défenses du Mondial.
Philipp Lahm (ALL/30 ans) : ballotté de postes en postes, tantôt devant la défense, tantôt aligné au poste de latéral droit, selon les besoins de Joachim Löw, il a su parfaitement s’adapter et donner le meilleur de lui-même quel que soit l’adversaire. Infranchissable défensivement, il a également su apporter sa qualité de centre et sa présence en remise pour proposer des solutions là où ses coéquipiers n’en voyaient pas.
Javier Mascherano (ARG/30 ans) : défenseur central au sein de son club le FC Barcelone, il a rappelé à tous quel était son vrai poste : celui du milieu de terrain défensif aboyeur. Véritable patron de l’Albiceleste, El Jefecito est le symbole d’un collectif courageux et travailleur. Admirable d’abnégation, il n’a jamais rien lâché, et aidé les siens tant à la récupération que dans les basses besognes défensives ou les lancements de jeu. De quoi donner des idées à coach Luis Enrique ?
Toni Kroos (ALL/24 ans) : alors qu’il a pris cette saison au Bayern Munich une dimension nouvelle, l’explosion s’est confirmée sous le maillot allemand. Puissant et remuant dans l’entrejeu, il a laissé planer la menace d’une grosse frappe avant d’être récompensé de deux buts face au Brésil. Il a en outre distillé quatre passes décisives, faisant de lui le meilleur passeur du tournoi devant les trois offrandes de Karim Benzema.
James Rodriguez (COL/23 ans) : il était attendu en sensation au sortir d’une saison dantesque à Monaco, il n’a pas déçu. Toujours juste et décisif, le milieu offensif colombien a porté sa sélection vers un quart de finale historique et terminé meilleur réalisateur du tournoi avec six buts. Parmi ceux-là, la plus belle finition, avec cet enchaînement merveilleux face à l’Uruguay. Aurait sans doute mérité mieux, au moment où la FIFA a décerné le titre de meilleur joueur du Mondial…
Neymar (BRE/22 ans) : attendu tel un prophète en son pays, Neymar s’est montré à la hauteur de l’évènement. Un doublé face à la Croatie pour sortir la Seleção d’un mauvais pas, puis deux autres buts face au Cameroun alors que la pression est une nouvelle fois au rendez-vous, ainsi qu’une passe décisive face à la Colombie : il a été l’un des seuls Brésiliens à tenir son rang. Avant de sortir sur blessure après un contact avec Zuniga.
Thomas Müller (ALL/24 ans) : buteur à cinq reprises au cours de cette Coupe du Monde, il s’est imposé comme l’incontournable attaquant de la Mannschaft. Pas si facile au milieu d’une équipe où tout le monde, ou presque, peut faire la différence et y aller de son but. Pourtant, il polarisé le jeu, s’est montré décisif sur coup de pied de arrêté, sans oublier de jouer le rôle du renard des surfaces : la panoplie parfaite du numéro 9 moderne.
Arjen Robben (P-B/30 ans) : comme les bons vins, le Néerlandais se bonifie avec le temps. Auteur de chevauchée de près de 80 mètres à plusieurs reprises au cours du Mondial, le milieu de terrain du Bayern Munich a prouvé qu’il en avait encore sous le pied. De quoi lui permettre d’humilier Iker Casillas en mondovision dès son entrée dans le tournoi, pour un total de trois buts et une passe décisive tout au long de la compétition.
Les autres joueurs présélectionnés : Manuel Neuer (ALL/28), Gary Medel (CHI/26), Angel Di Maria (ARG/26), Mathieu Valbuena (FRA/29), Lionel Messi (ARG/27).
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