Vol MH17 de la Malaysia Airlines : Poutine échec et mat
Par Olivier RavanelloC’était évidemment imprévisible mais depuis que le vol de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile de guerre, Vladimir Poutine est en sérieuses difficulté. Lui qui faisait figure de maitre stratège dans le rapport de force avec l’occident voit la situation lui échapper. Il va devoir passer sous les fourches caudines de Barack Obama.
Les Américains ont des preuves. Au conseil de sécurité
de l’ONU, l’ambassadrice disait "nous savons". Dans la foulée, Obama dit
"nous avons des preuves". C’est un missile de fabrication russe. Ces
missiles sont tirés depuis des batteries extrêmement perfectionnées. Ce
matériel vient de Russie et en plus il nécessite du personnel compétent
pour le faire fonctionner, personnel qu’une rébellion ne possède pas.
Chacun discutera de savoir s’il n’y a pas des missiliers chez les
Ukrainiens de l’Est, anciens de l’armée. S’il n’y a pas un système plus
simple de tir automatique sur ce matériel. Peu importe. Le ton a changé.
Jusqu’à présent, Obama martelait "ce n’est pas bien", et Poutine s’en moquait. À présent, il dit au président russe "alors, qu’as-tu à répondre ?" Et de fait, Poutine n’a pas grand-chose à dire. Nier les faits ne mènera à rien. Les systèmes d’observation et d’écoute de l’OTAN sont pointés sur la frontière depuis 4 mois. Ils voient tout et entendent tout. Ils ont vu le tir de missile. Ils peuvent dire d’où il est parti. Si Poutine joue au plus fin, ils produiront ces photos, ces enregistrements, comme au bon vieux temps de la guerre froide.
Impossible pour Moscou de faire trainer comme lorsqu’il niait avoir des soldats russes sans uniforme clair en Ukraine. Cette fois, les faits sont graves. Impossible pour le Kremlin de faire croire que la responsabilité morale revient au gouvernement de Kiev qui en lançant l’offensive il y a un mois pour reprendre l’Est, a aggraver la guerre. Poroshenko serait responsable de quoi au juste ? De ne pas accepter que son territoire soit coupé en deux par la volonté du voisin et d’une bande d’excités ? Ça ne tiendra pas non plus.
Des innocents sont morts parce que 10 000 mètres en dessous d’eux, des dirigeants irresponsables attisaient la bêtise de gros bras qui vient de prouver qu’ils sont des hommes en faisant la guerre, qui les poussait à la surenchère verbale, puis politique, puis militaire, au point qu’au cœur de l’Europe, on se bat à coup de roquettes, d’orgue de Staline et de missiles antiaérien. Ce chaos, Poutine l’a créé. Il va devoir le régler
Jusqu’à présent, Obama martelait "ce n’est pas bien", et Poutine s’en moquait. À présent, il dit au président russe "alors, qu’as-tu à répondre ?" Et de fait, Poutine n’a pas grand-chose à dire. Nier les faits ne mènera à rien. Les systèmes d’observation et d’écoute de l’OTAN sont pointés sur la frontière depuis 4 mois. Ils voient tout et entendent tout. Ils ont vu le tir de missile. Ils peuvent dire d’où il est parti. Si Poutine joue au plus fin, ils produiront ces photos, ces enregistrements, comme au bon vieux temps de la guerre froide.
Impossible pour Moscou de faire trainer comme lorsqu’il niait avoir des soldats russes sans uniforme clair en Ukraine. Cette fois, les faits sont graves. Impossible pour le Kremlin de faire croire que la responsabilité morale revient au gouvernement de Kiev qui en lançant l’offensive il y a un mois pour reprendre l’Est, a aggraver la guerre. Poroshenko serait responsable de quoi au juste ? De ne pas accepter que son territoire soit coupé en deux par la volonté du voisin et d’une bande d’excités ? Ça ne tiendra pas non plus.
Des innocents sont morts parce que 10 000 mètres en dessous d’eux, des dirigeants irresponsables attisaient la bêtise de gros bras qui vient de prouver qu’ils sont des hommes en faisant la guerre, qui les poussait à la surenchère verbale, puis politique, puis militaire, au point qu’au cœur de l’Europe, on se bat à coup de roquettes, d’orgue de Staline et de missiles antiaérien. Ce chaos, Poutine l’a créé. Il va devoir le régler
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