Contrairement à Cristiano Ronaldo arrivé au Real Madrid
en 2009 (voir la brève de 20h24), Lionel Messi (25 ans, 32 matchs et 46
buts en Liga cette saison), arrivé d'Argentine en 2000 à l'âge de 13
ans, n'a pas pu profiter de la "loi Beckham", qui offre des avantages
fiscaux aux professionnels étrangers "hautement qualifiés".
Conséquence,
la star du Barça a rapidement vu son salaire imposé à hauteur de 56%
(le barème auquel les joueurs espagnols sont soumis) et a dû déclarer
ses droits à l'image et contrats publicitaires en Espagne.
Ce
sont précisément ces droits à l'image qui lui valent aujourd'hui d'être
dans le collimateur du fisc qui le soupçonne d'avoir oublié de déclarer
ces revenus, et de lui verser un montant total de 4,1 millions d'euros
au titre des années 2007, 2008 et 2009.
Le fisc
espagnol soupçonne les conseillers de Messi d'avoir évadé ces revenus
par le biais d'un montage de sociétés écran installées dans des paradis
fiscaux, à Belize et en Uruguay, tout en signant en parallèle des
contrats liés à ses droits à l'image avec d'autres sociétés basées en
Suisse ou au Royaume-Uni.
Si la présomption d'innocence reste de
vigueur en attendant un éventuel jugement, des revenus auraient été
transférés de ces dernières vers les paradis fiscaux, lui permettant
ainsi d'échapper au fisc et de réduire son imposition globale…
(Par Nicolas Lagavardan)
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