Annulation de mariage: la justice brésilienne homologue une décision du Vatican
L'avocat José Eduardo
Coelho Dias qui a défendu devant le STJ l'homologation de la sentence du
Vatican a expliqué que son client avait décidé d'avoir recours au
tribunal ecclésiastique pour récupérer son statut de célibataire et
reconstruire sa vie comme catholique.
Agence France-Presse
Brasilia
Brasilia
La justice brésilienne a reconnu en
juin pour la première fois une sentence du Vatican annulant le mariage
d'un couple de Brésiliens, et mari et femme ont récupéré leur statut de
célibataire, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
«C'est
la première fois que le Tribunal supérieur de justice (STJ) homologue
l'annulation d'un mariage sur la base du statut de l'Église catholique»,
a indiqué à l'AFP une porte-parole de cette cour.
La décision a été prise le 21 mai par le président du STJ, Felix Fischer mais n'a pas été immédiatement rendue publique.
Cette sentence fait que le mari et la femme sont désormais «célibataires» et non pas «divorcés», statut qu'ils auraient eu si l'annulation du mariage avait été faite par le biais de la loi civile, a expliqué la source.
Le STJ n'a pas révélé l'identité du couple et a indiqué que le mari a accusé sa femme d'inceste avec ses trois fils dans sa requête.
L'avocat José Eduardo Coelho Dias qui a défendu devant le STJ l'homologation de la sentence du Vatican a expliqué que son client avait décidé d'avoir recours au tribunal ecclésiastique pour récupérer son statut de célibataire et reconstruire sa vie comme catholique.
«Il avait déjà obtenu le divorce après huit ans de mariage mais il voulait effacer le nom de sa femme de tous les registres, pour protéger ses fils», a souligné l'avocat, cité par le quotidien Estado de S. Paulo.
La mère a perdu ses droits sur ses enfants et leur garde et même le droit de visite.
La décision a été prise le 21 mai par le président du STJ, Felix Fischer mais n'a pas été immédiatement rendue publique.
Cette sentence fait que le mari et la femme sont désormais «célibataires» et non pas «divorcés», statut qu'ils auraient eu si l'annulation du mariage avait été faite par le biais de la loi civile, a expliqué la source.
Le STJ n'a pas révélé l'identité du couple et a indiqué que le mari a accusé sa femme d'inceste avec ses trois fils dans sa requête.
L'avocat José Eduardo Coelho Dias qui a défendu devant le STJ l'homologation de la sentence du Vatican a expliqué que son client avait décidé d'avoir recours au tribunal ecclésiastique pour récupérer son statut de célibataire et reconstruire sa vie comme catholique.
«Il avait déjà obtenu le divorce après huit ans de mariage mais il voulait effacer le nom de sa femme de tous les registres, pour protéger ses fils», a souligné l'avocat, cité par le quotidien Estado de S. Paulo.
La mère a perdu ses droits sur ses enfants et leur garde et même le droit de visite.
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