Le Brésil marque son territoire
À un an de "son" Mondial, le Brésil a donc marqué son
territoire et aussi les esprits dimanche soir à Rio de Janeiro en
soulevant la Coupe des Confédérations pour la quatrième fois de son
histoire, la troisième fois d'affilée. En finale de la compétition,
la Seleçao a surclassé l'Espagne (3-0), pourtant championne d'Europe et
du monde en titre, grâce à un doublé de Fred et à un but inscrit par son
jeune prodige Neymar.
Qu'on se le dise, l'équipe du Brésil a envoyé dimanche
soir depuis Rio de Janeiro un message au monde entier, tout du moins à
la planète football. Celui-ci est clair, net et précis: la Seleçao est
la grande favorite de "son" Mondial, qui se tiendra donc dans moins d'un
an dans un pays du futebol qui traverse sa plus grande période
de contestation de ces 20 dernières années. Pour être si sûrs d'eux,
les Auriverde se devaient de frapper un grand coup. C'est ce qu'ils ont
fait au mythique stade Maracana en écrasant l'Espagne 3-0, l'une des
meilleures sélections de l’histoire du foot masculin car auteur d'un
triplé inédit (championnats d'Europe 2008 puis 2012, Coupe du monde
2010), en finale de la Coupe des Confédérations 2013.C'est la quatrième fois, la troisième de suite, que le Brésil est sacré dans cette compétition internationale, sorte de répétition générale avant la grand-messe du ballon rond. À l'opposé, la Furia Roja n'a jamais été titrée dans cette épreuve parfois dénigrée. Et elle devra attendre encore un peu avant d'avoir la possibilité de réparer cette anomalie de son point de vue, au moins quatre années pour être plus précis. Ne pas sortir vainqueur de ce tournoi, cela ne veut pas dire que vous louperez le prochain Mondial, la Roja en est l'exemple parfait ; a contrario, décrocher la timbale aujourd’hui ne garantit rien demain, n'est-ce pas les Bleus ?
Neymar a répondu aux attentes
Mais au moins, la Seleçao avancera vers sa reconquête sous la houlette de Luiz Felipe Scolari avec davantage de certitudes ; tandis que l'Espagne, qui n'est plus invincible, sans tout remettre en cause bien sûr, verra peut-être par moment le doute planer au-dessus de sa tête. Qui sait ? Dans ce cas-là, elle ne pourra s'en prendre qu'à elle-même, et notamment à Sergio Ramos et Gerard Piqué, l'un ayant complètement manqué un penalty face au Brésil (55e), l'autre se faisant expulser après avoir accroché la jambe droite d'un Neymar en plein passement de jambes (68e). Ou alors, elle jalousera Fred, scoreur à chaque début de période (2e, 47e), et ce diable de Neymar, lequel a inscrit le deuxième but brésilien juste avant la mi-temps (44e).Ces deux-là auront donné satisfaction tout au long de cette Coupe des Confédérations. En finissant meilleur buteur de cette neuvième édition au côté de l'Espagnol Fernando Torres (cinq réalisations), le premier nommé a bien mérité la confiance de son sélectionneur, qui laisse quand même du beau monde sur le banc de touche. Le second, lui, s'affirme de plus en plus comme un leader, un vrai de vrai. Le n°10 derrière un maillot, cela fait beau mais cela ne permet pas toujours de marquer des buts somptueux comme l'a fait le jeune prodige du Barça. Fred et Neymar ne sont pas les seuls à avoir brillé, c'est clair. On a senti une équipe du Brésil très solidaire. Contre la Furia Roja, le gardien Julio Cesar a été infranchissable, tout comme Thiago Silva et David Luiz en défense centrale ainsi que Paulinho et Luiz Gustavo à la récupération, ces derniers éclipsant le milieu de terrain espagnol pourtant composé de Xavi, Sergio Busquets et Andres Iniesta. Cela semble leur promettre un avenir radieux !
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