mardi 2 juillet 2013

Coupe des "conf", le bilan

Coupe des "conf", le bilan

Les supporters auriverde étaient en fête. (Reuters)
Les supporters auriverde étaient en fête. (Reuters)
La Coupe des confédérations 2013 a été un excellent cru. Au-delà de la victoire du Brésil contre l'Espagne, l'ensemble des matches a été très plaisant à suivre. Les protestations des Brésiliens dans la rue posent toutefois question.

L'atmosphère

L’ambiance dans les stades et la qualité des matches, presque tous sans exception, ont rendu cette Coupe des confédérations franchement intéressante. Comme en 2009, le caractère sans trop d’enjeu d’une compétition qui regroupe néanmoins les équipes types de très grandes nations mondiales a permis d’observer des rencontres débridées et de haute qualité technique. Mais il y a évidemment un hic à l’environnement global: les manifestations récurrentes des Brésiliens aux abords des stades, à propos du coût à venir du Mondial 2014. "Il n’y a aucun plan B, a rappelé le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke en conférence de presse. On n’a eu aucune autre proposition."

Les joueurs

Le monde entier n’a qu’un mot à la bouche: Neymar. "Restons calmes, gardons les pieds sur terre", stoppe toutefois la star de 21 ans. Deux images restent notamment du futur Barcelonais: son festival dans la surface face au Japon, et surtout sa frappe sublime en finale qui a laissé Casillas pantois. Son nouveau coéquipier en club Andrés Iniesta a aussi justifié son rang, alors que le Brésilien Paulinho s’impose comme la principale révélation avec Fred, meilleur buteur du championnat brésilien mais qui a profité d’une exposition internationale. Les affrontements débridés ont aussi permis de faire briller les gardiens: Julio Cesar s’est rappelé au bon souvenir du football et ne devrait pas rester longtemps aux Queens Park Rangers, alors que Gianluigi Buffon, à 35 ans, est toujours au top.

La Seleçao et la Roja

Côté sportif, le Brésil laisse bien sûr la plus forte impression. Sa démonstration face à l’Espagne (3-0) a amené un espoir incroyable au pays. "J’aurais vraiment aimé que ce soit le Mondial, a tempéré le gardien Julio Cesar devant les journalistes. Mais on est ravis, et c’était une expérience incroyable." A l’inverse, hormis sa première période contre l’Uruguay, l’Espagne a paru moins brillante qu’à l’accoutumée. Les champions du monde et doubles champions d’Europe n’avaient plus pris un 3-0 en match officiel depuis 1985, et n’étaient pas restés 2 matches sans marquer depuis 2003. "Mais quiconque pense que cette équipe est finie devrait y réfléchir à deux fois", prévient Iker Casillas. Les Bleus, qui avaient aussi pris 3-0 le mois dernier, se sentent quand même moins seuls.

Les autres

La touche d’exotisme a été apportée par Tahiti. Mais le souvenir qui restera n’est pas positif: un 10-0 encaissé face à l’Espagne. Le sentiment est mitigé pour l’Uruguay, qui n’a pas profité à plein de son duo offensif composé de Luis Suarez et Edinson Cavani. Le Nigeria n’a pas démérité, alors que le Mexique n’a montré que quelques bribes face au Brésil. Le Japon a pour lui d’avoir participé à ce fabuleux match contre l’Italie (défaite 4-3), une Squadra Azzurra qui peut en revanche sortir à peu près satisfaite de sa quinzaine, avec un revers aux tirs au but devant l’Espagne en demies. "On a réussi le test, en dépit du résultat, assure Cesare Prandelli. L’Espagne est devant nous mais s’est forgée sur plusieurs années, on doit construire notre propre chemin. On est sur la bonne voie."

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