Qwant, un nouveau concurrent français face à Google
Qwant.com
Le roi incontesté des moteurs de recherche, Google, a depuis
quelques jours un nouveau concurrent, Qwant. Né en France, ce nouvel
outil ne prétend nullement se mesurer au mastodonte américain, mais il
propose une façon différente d’accéder, d’un seul coup d’œil, aux
possibilités infinies de la toile tout en préservant ses données
personnelles.
« Ils sont fous ces Français ! », serait-on tenté de dire en voyant Qwant lancer un tel défi à Google. Pourtant les inventeurs de Qwant sont on ne peut plus réalistes. « Il
faudrait être fou pour vouloir remplacer Google. Faire du Google contre
Google, ce n’est pas possible, alors autant faire différemment », précise sans ambigüité Eric Léandri, le directeur général.
Qwant.com tourne sur le net en version test depuis le mois de février. En quelques mois, le site a été utilisé par quelque 3,5 millions d’internautes qui lui ont soumis 250 millions de requêtes. Selon ses fondateurs, 70% des visiteurs reviennent sur le site après une première visite. Autrement dit, la grande majorité valide l’originalité de l’offre de Qwant.
L'Internet à 360°
De plus, les utilisateurs passent en moyenne six minutes sur le site, souligne Eric Léandri, ce qui est beaucoup pour ce type de service ; cela « signifie qu’ils restent sur le moteur et ne l’utilisent pas seulement comme une page d’entrée du web, comme Google ». C’est cette particularité qui accroche les visiteurs de Qwant en leur offrant d’un seul coup d’œil une visibilité à 360° : l’internaute voit tout, sur une seule page, partagée en cinq colonnes. Plus besoin de cliquer pour aller sur site, revenir, recliquer.
Il dispose tout de suite en réponse à sa demande, du web (de l'information générale, comme Wikipedia), du « direct » (informations, articles de presse), des réseaux sociaux (essentiellement Facebook et Twitter) et du commercial (liens vers des sites marchands), sans oublier les photos, les vidéos ou la musique. De plus, les allergiques aux cookies (témoin de connexion), apprécieront le Freedom Qookie qui leur permet d’effacer leurs données personnelles comme le fait d’ailleurs un autre moteur de recherche DuckDuckGo. L’objectif des fondateurs du site étant d’éviter l’affichage de publicités intempestives qui viennent polluer la navigation de l’internaute.
25 langues dans 25 pays
Depuis son lancement en février 2013, Qwant dans sa version beta, a bénéficié des critiques et des apports des internautes contributeurs. Avec son lancement officiel, le 4 juillet, (toujours en version beta) qwant.com affiche ses ambitions : son service est d’ores et déjà proposé en 15 langues, 25 dans un deuxième temps, et dans 15 pays, 25 ultérieurement.
L’équipe de Qwant est composée d’une vingtaine de personnes réparties entre Paris et Nice. Le site a bénéficié d’un financement de 2,8 millions d’euros, un capital détenu à 80% par ses fondateurs français. Il dispose d’un vrai moteur de recherche avec ses propres algorithmes, classements et index. Mais Eric Léandri reconnaît utiliser Bing pour les photos, le moteur de recherche de Microsoft, « pour des raisons de coût », précise-t-il.
Qwant.com tourne sur le net en version test depuis le mois de février. En quelques mois, le site a été utilisé par quelque 3,5 millions d’internautes qui lui ont soumis 250 millions de requêtes. Selon ses fondateurs, 70% des visiteurs reviennent sur le site après une première visite. Autrement dit, la grande majorité valide l’originalité de l’offre de Qwant.
L'Internet à 360°
De plus, les utilisateurs passent en moyenne six minutes sur le site, souligne Eric Léandri, ce qui est beaucoup pour ce type de service ; cela « signifie qu’ils restent sur le moteur et ne l’utilisent pas seulement comme une page d’entrée du web, comme Google ». C’est cette particularité qui accroche les visiteurs de Qwant en leur offrant d’un seul coup d’œil une visibilité à 360° : l’internaute voit tout, sur une seule page, partagée en cinq colonnes. Plus besoin de cliquer pour aller sur site, revenir, recliquer.
Il dispose tout de suite en réponse à sa demande, du web (de l'information générale, comme Wikipedia), du « direct » (informations, articles de presse), des réseaux sociaux (essentiellement Facebook et Twitter) et du commercial (liens vers des sites marchands), sans oublier les photos, les vidéos ou la musique. De plus, les allergiques aux cookies (témoin de connexion), apprécieront le Freedom Qookie qui leur permet d’effacer leurs données personnelles comme le fait d’ailleurs un autre moteur de recherche DuckDuckGo. L’objectif des fondateurs du site étant d’éviter l’affichage de publicités intempestives qui viennent polluer la navigation de l’internaute.
25 langues dans 25 pays
Depuis son lancement en février 2013, Qwant dans sa version beta, a bénéficié des critiques et des apports des internautes contributeurs. Avec son lancement officiel, le 4 juillet, (toujours en version beta) qwant.com affiche ses ambitions : son service est d’ores et déjà proposé en 15 langues, 25 dans un deuxième temps, et dans 15 pays, 25 ultérieurement.
L’équipe de Qwant est composée d’une vingtaine de personnes réparties entre Paris et Nice. Le site a bénéficié d’un financement de 2,8 millions d’euros, un capital détenu à 80% par ses fondateurs français. Il dispose d’un vrai moteur de recherche avec ses propres algorithmes, classements et index. Mais Eric Léandri reconnaît utiliser Bing pour les photos, le moteur de recherche de Microsoft, « pour des raisons de coût », précise-t-il.
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